La semaine dernière, le journal rapportait que « lorsque M. [Émilien] Pelletier était député, les citoyens avaient un député qui connaissait ses dossiers et qui se levait à l’Assemblée pour poser des questions », selon les élus péquistes de la Montérégie.
Or, après consultation du Journal des débats de l’Assemblée nationale du Québec, Chantal Soucy cumule déjà 12 interventions en chambre depuis son élection en 2014, tandis qu’Émilien Pelletier, député péquiste de 2008 à 2014, est intervenu à autant de reprises en un mandat trois fois plus long.
D’abord nommée porte-parole du tourisme puis de l’énergie, Mme Soucy est principalement intervenue en chambre sur les dossiers d’hébergement, de l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti ainsi que sur les services d’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier.
Dans le cas de Léandre Dion, élu péquiste de Saint-Hyacinthe de 1994 à 2007, il a posé des questions aux ministres en poste 24 fois durant son mandat.
« Tout ceci ne fait que prouver à quel point ils [députés péquistes] n’ont rien à redire sur mon travail de député », a jugé Chantal Soucy, en réaction à l’article du COURRIER.
Elle a également souligné ne pas vouloir se lancer dans la critique du mandat de son prédécesseur, un homme qu’elle croise régulièrement et avec qui elle entretient une bonne relation. « M. Pelletier m’a d’ailleurs dit récemment que même si nous ne sommes pas pour le même parti, il trouve que je fais du bon travail. C’est un peu drôle que cinq députés péquistes viennent dire le contraire. »
Elle a poursuivi en mentionnant que si la visite du caucus péquiste de la Montérégie l’avait d’abord laissée pantoise, elle avait vite compris « qu’ils venaient préparer le terrain pour la prochaine élection ».
« Tout ce que je peux dire, c’est que Saint-Hyacinthe est en manque de touristes et là, nous avions cinq touristes en visite chez nous. J’espère au moins qu’ils ont mis de l’essence et mangé sur notre territoire », a lancé Mme Soucy.