Après moult démarches, un premier groupe de cinq jeunes et un éducateur s’apprêterait à rentrer à la maison au terme d’un périple de retour qui s’amorcera mardi soir et qui ramènera la délégation au Canada en passant par le Togo et les États-Unis. Le second groupe de 1o élèves et de 2 accompagnateurs suivra mercredi soir, cette fois en passant par Amsterdam et Paris. Ils devraient tous être de retour d’ici vendredi, si tout se déroule comme prévu et que les frontières et les espaces aériens restent accessibles partout d’ici là.
Ce groupe de 15 élèves inscrits au Programme d’éducation internationale de l’ÉSSJ était coincé dans un village au Sénégal depuis la fermeture de l’espace aérien marocain, en raison de la pandémie de COVID-19.
Accompagné de trois enseignants, le groupe avait quitté Montréal le 28 février pour Casablanca au Maroc, avant de se diriger à Dakar au Sénégal. Celui-ci devait emprunter le même itinéraire au retour qui était initialement prévu pour mardi.
Cette situation crée une vive inquiétude au sein des familles concernées. Éric Simard, un jeune Maskoutain âgé de 16 ans, fait partie de ce groupe qui loge dans un petit village dans la région de Thiès. Mer et Monde, un organisme de coopération internationale de Montréal qui supervise la logistique de ce voyage, aurait réussi à trouver des billets pour deux vols de retour, dont l’un est prévu vendredi.
Très inquiets, les parents d’Éric Simard ont décidé de s’organiser eux-mêmes pour aller chercher leur fils au Sénégal. Le paternel, Patrice Simard, s’est envolé dimanche de Montréal. Il espérait pouvoir gagner Dakar en fin de journée en passant par Paris.
Le groupe est composé principalement d’élèves de secondaire 4.