Sur les 1414 postes d’enseignants à temps plein, 21 restaient à pourvoir, c’est-à- dire que 98,5 % étaient pourvus, et des solutions étaient prévues pour ceux restants. Toutefois, des défis demeuraient au siège social.
Les employés du Service des ressources humaines ont dû travailler d’arrache-pied cet été pour parvenir à ce résultat, travaillant même parfois pendant les deux semaines de fermeture du siège social, selon le directeur général du CSSSH, Jean-Pierre Bédard.
Celui-ci a mentionné que les efforts ont été maximisés, notamment en utilisant des plateformes numériques. Le nombre de blitz de recrutement a également été doublé et une journée de recrutement des personnes issues de l’immigration, en partenariat avec Saint-Hyacinthe Technopole, a encore eu lieu cette année, le 28 août. Mais ce sont particulièrement les appels personnalisés qui ont été salutaires pour le CSSSH.
Sur l’ensemble des enseignants qui se retrouveront devant des classes, une centaine seront non qualifiés, tout comme l’an dernier. Les quelques postes restants seront occupés par des suppléants.
« Malgré la croissance que nous connaissons avec 421 élèves de plus cette année, notre taux d’occupation de postes est plus élevé que l’an passé. Nous avons vraiment développé une expertise pour le recrutement. Nous sommes en bonne posture si nous nous comparons aux autres centres de services scolaires de la Montérégie », a déclaré M. Bédard.
Il s’est réjoui que, pour la première fois depuis sa première rentrée en 2021 à titre de directeur général du CSSSH, tous les postes de direction pour les écoles aient été pourvus avant l’été. Tout juste avant la rentrée, le CSSSH disposait aussi de toutes les techniciennes en service de garde nécessaires et il ne lui manquait que trois psychoéducatrices. Toutefois, seulement 57 % des postes d’éducatrices en service de garde étaient pourvus. « Nous parvenons habituellement à les pourvoir à l’interne. Je peux vous assurer qu’il n’y a pas de bris de service », a affirmé le directeur général.
La situation est aussi précaire du côté du siège social alors que quatre démissions ont eu lieu récemment, dont trois au Service des communications qui est à reconstruire. Toutefois, Jean-Pierre Bédard a assuré que ces départs sont motivés par des raisons circonstancielles et non organisationnelles. « Les postes sont ouverts et nous n’avons jamais reçu autant de candidatures », a-t-il déclaré.
Avancement des travaux au siège social
Concernant les travaux qui se déroulent au siège social depuis cet hiver, le directeur général a assuré que l’échéancier était respecté. Le bloc 1 des travaux, soit celui du sous-sol, sera complété en octobre. Les 123 employés pourront donc retrouver leurs bureaux de l’avenue Sainte-Anne à la fin de l’année 2025 comme prévu. Ils quitteront ainsi les locaux de la rue des Cascades tout juste avant que le bail ne se termine à l’hiver 2026.
Encore plus de classes modulaires
Alors que le siège social suffit pour loger le personnel, la situation est bien différente dans les écoles. Selon les données obtenues par M. Bédard, le CSSSH comble actuellement 686 places manquantes principalement via les classes modulaires et il en manquera 1280 d’ici 10 ans si une nouvelle école secondaire n’est pas construite. « Il y a une forte probabilité que nous voyons de nouvelles classes modulaires apparaître », a-t-il concédé.
Rappelons que la Ville de Saint- Hyacinthe s’est récemment dite préoccupée de la multiplication des classes modulaires sur son territoire.
Selon M. Bédard, il est essentiel d’assurer une synergie entre les municipalités et le ministère de l’Éducation pour faire avancer les projets le plus rapidement possible. Il considère que le CSSSH peut s’estimer heureux que les travaux à l’école secondaire Casavant et aux écoles primaires Bois-Joli et des Passereaux aient été rendus possibles.