Hydro-Québec a lancé un appel de projets l’hiver dernier qui se poursuit jusqu’au 12 septembre. La MRC des Maskoutains a d’ailleurs été approchée par plusieurs promoteurs.
« Ça fait 10 ans que je suis à la MRC et c’est la première fois que je constate ça. Plusieurs promoteurs ont démontré un intérêt et ont rencontré la MRC, l’année dernière. Ils savaient qu’il y aurait un appel de projets et qu’il viserait probablement le sud du Québec. Ce n’est pas impossible qu’il y ait des projets éoliens qui se retrouvent éventuellement sur le territoire de la MRC », souligne le directeur à l’aménagement de la MRC, Pascal Simard.
La grande majorité du développement de la filière éolienne se fait par appel de projets lancé par Hydro-Québec. Un autre appel de projets, qui s’est tenu en 2021, a retenu des projets dans les MRC Granit et Kamouraska, entre autres. Parmi les zones identifiées comme ayant un potentiel d’intégration de nouveaux parcs entre 2027 et 2029, on trouve la Montérégie.
Selon la porte-parole d’Hydro-Québec, Julie Daigneault, d’autres appels suivront compte tenu de l’importante croissance de la demande en électricité au Québec. Parmi les projets soumis par des promoteurs, ceux élaborés en partenariat avec les municipalités et les MRC ont davantage de chance d’être choisis.
Dans une rencontre avec le conseil municipal, une entreprise privée a notamment souligné le haut potentiel de Sainte-Hélène-de-Bagot pour y aménager des éoliennes, confirme la direction générale de la Municipalité. Le tout est en analyse et il n’y a pas de projet à court terme sur la table, nous indique-t-on. S’il y a lieu, des agriculteurs de la région seront rencontrés. À l’heure actuelle, la Municipalité n’a pas adopté de résolution ou pris de décision dans ce dossier. Si un projet prend forme, la Municipalité sera de nouveau rencontrée et une rencontre publique avec les citoyens sera organisée.
Dans le règlement de zonage de Sainte-Hélène-de-Bagot, les usages liés à des infrastructures énergétiques sont permis. C’est aussi le cas dans le schéma d’aménagement de la MRC pour l’ensemble du territoire. Il ne serait donc pas nécessaire de faire des modifications au niveau municipal. Quant à eux, les agriculteurs ciblés devront, si un projet se concrétisait, entamer une démarche auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) afin de permettre d’introduire un nouvel usage sur leur terre.