Ludovic Noël, Louis-Charles Beaudoin et Alexis Morneau ont remporté 1000 $ en bourses s’ils optent pour l’ÉTS pour leurs études universitaires grâce à leur première position. Raphaël Archambault, Thomas Paquin et Elyane Plante se sont vu offrir 500 $ aussi en bourses en remportant le prix Médias.
Ces six élèves faisaient partie de deux des quatre équipes du Collège Saint- Maurice inscrites à cette compétition. Il s’agissait de la première fois que l’institution y prenait part. Plus de 120 élèves de plus d’une dizaine d’écoles secondaires, répartis en 31 équipes, ont présenté leur pont lors de cet événement.
Les ponts étaient soumis au poids d’un piston hydraulique, mais ce n’est pas seulement celui qui arrivait à tenir sous la charge la plus élevée qui remportait. Au-delà de la résistance, les ponts ont été évalués en fonction de la qualité de l’exécution, de l’esthétique et de l’originalité. Les équipes ont également dû présenter leur projet devant des juges qui ont déterminé leur capacité à exprimer clairement leurs idées et à répondre à leurs questions.
« C’est vraiment l’ensemble de l’œuvre qui a fait la différence. C’est autant la qualité du design que la construction et la présentation qui ont pesé dans la décision. Les étudiants ont dû se démarquer à tous les niveaux », a mentionné leur enseignant en ingénierie, Michel Daviau.
Les élèves ont été récompensés pour les quelque 300 heures investies sur le projet en deux mois. « Nous avons vraiment opté pour la ressemblance avec un vrai pont. C’était du jamais vu à l’ÉTS », a mentionné Alexis Morneau.
Les trois coéquipiers ont été particulièrement touchés par le fait que la présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec leur ait demandé de prendre leur pont en photo.
Les adolescents ont aussi fait bien rire les juges avec le nom de leur pont : Le 3e lien.
L’humour a aussi bien servi l’équipe gagnante du prix Médias. « C’est vraiment une grande fierté pour moi d’avoir remporté le prix Médias. Je me suis vraiment préparée et j’ai imprimé quatre belles photos pour expliquer notre projet. Je suis arrivée confiante en faisant quelques blagues et j’ai regardé chaque juge dans les yeux », a raconté Elyane Plante.
« Nous avons mis beaucoup d’efforts à nous préparer. La présentation était fluide et nous étions bien préparés aux questions que les juges ont posées, car nous avions fait un remue-méninges », a renchéri Raphaël Archambault.
« Chaque personne se complétait dans les deux équipes. La maturité et l’autonomie des élèves ont aussi fait la différence », a conclu l’enseignant.