26 juillet 2012 - 00:00
Des irréductibles
Par: Pierre Bornais
Le virage à droite sur feu rouge est généralisé partout en Occident, à l’exception de deux villes : New York et Montréal.

Le virage à droite sur feu rouge est généralisé partout en Occident, à l’exception de deux villes : New York et Montréal.

Là, c’est l’interdiction pure et simple; comme si, de façon générale, les automobilistes ne pouvaient faire preuve du minimum d’intelligence requis pour éviter tout carnage. Difficile à justifier à la longue, alors que le virage à droite est en vigueur pratiquement partout ou presque; et sans difficulté particulière. Les deux irréductibles du début comptent sur des alliés objectifs qui ont accepté le principe, mais en limitent l’application sur le territoire. C’est le cas à Saint-Hyacinthe où les interdictions sont encore trop nombreuses diraient certains. Parfois dans des conditions difficiles à justifier et qui semblent figées dans le temps. La prudence du début était justifiée. Mais avec le temps, et compte tenu des autres impératifs environnementaux liés à la circulation automobile, il aurait été normal d’en éliminer le plus grand nombre possible. Personne à la municipalité ne semble s’en préoccuper, laissant en place de nombreuses interdictions qui ont pour effet réel de ralentir la circulation, multipliant les arrêts, même lorsque le trafic est inexistant. Et pour peu qu’on ajoute à cela la non synchronisation de la plupart des feux de circulation sur le territoire urbain, on se retrouve avec des pièges routiers (2 feux verts, 1 rouge sur Laframboise, direction nord, par exemple). Le résultat net se traduit par une congestion et un manque réel de fluidité de la circulation. Pourtant, la preuve a été faite depuis longtemps : la pollution automobile est la plus forte à l’arrêt. Au point qu’on en envisage d’installer un dispositif qui éteint le moteur à l’arrêt, pour le repartir à la moindre pression sur l’accélérateur. L’environnement, on s’en occupe à Saint-Hyacinthe? Du moins, on le dit. -30-

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