Regroupés sous un même toit appelé Centre intégré des maladies infectieuses animales (CIMIA), ces laboratoires seront occupés progressivement par des chercheurs et des étudiants.
Dernièrement, LE COURRIER s’est joint exceptionnellement aux membres de la communauté scientifique de l’institution d’enseignement pour visiter en primeur cette nouvelle aire dédiée à la recherche en santé animale.
Pour réussir à concrétiser ce projet, la Faculté a obtenu une aide financière totalisant 12,69 M$. De ce montant, 4,78 M$ ont été versés par Ottawa, 6,33 M$ par Québec et 1,58 M$ par l’Université de Montréal et d’autres partenaires. Ces montants étaient destinés exclusivement à assumer les coûts d’infrastructures.
En vue d’acquérir des équipements complémentaires, la FMV devrait déposer une demande de financement auprès du vice-rectorat à la recherche de l’Université de Montréal.
Le nouveau centre occupe le premier étage d’un bâtiment du campus datant de 1984 où se trouvaient préalablement d’anciens laboratoires de recherche ainsi que des animaleries. Ces dernières ont été relocalisées sur le site de la Faculté.
« Nos anciens laboratoires dédiés à l’étude des maladies infectieuses étaient désuets. Nos nouvelles installations sont à la fine pointe de la technologie et des bonnes pratiques en biosécurité », indique en entrevue au COURRIER Jean-Pierre Lavoie, vice-doyen à la recherche de la FMV. Le CIMIA regroupe des laboratoires de bioconfinement de niveau 2, c’est-à-dire que les virus faisant l’objet de manipulations ne sont pas dangereux pour l’être humain, ainsi qu’une plateforme protéomique (outils permettant d’analyser des protéines pour différentes applications en sciences biomédicales).
À la Faculté, on souligne que cette nouvelle infrastructure favorisera la synergie entre les chercheurs en accélérant leurs recherches et leurs découvertes.
Le CIMIA permettra aussi d’améliorer la qualité de la formation dispensée aux futurs chercheurs et professionnels de la santé animale.
« Parmi les principales interventions dans la pratique vétérinaire, la prévention et le traitement des maladies infectieuses est une composante importante », souligne le Dr Lavoie.
Dans le domaine des maladies infectieuses et celui de la microbiologie, la FMV dispose d’une équipe de chercheurs de premier ordre.