23 novembre 2023 - 03:00
Perte de 37 emplois
Des mises à pied collectives chez Olymel et Desjardins à Saint-Hyacinthe
Par: Zineb Guennoun | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Le Centre de services partagés Desjardins, installé dans le Complexe Johnson, a annoncé la suppression de 18 postes qui sera effective le 8 décembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Centre de services partagés Desjardins, installé dans le Complexe Johnson, a annoncé la suppression de 18 postes qui sera effective le 8 décembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

En plus de déménager son siège social de l’avenue Pratte à Boucherville d’ici 2026, Olymel y coupera 19 postes le 13 décembre prochain. Photothèque | Le Courrier ©

En plus de déménager son siège social de l’avenue Pratte à Boucherville d’ici 2026, Olymel y coupera 19 postes le 13 décembre prochain. Photothèque | Le Courrier ©

Des licenciements sont annoncés au siège social d’Olymel de l’avenue Pratte ainsi qu’au Centre de services partagés Desjardins, situé sur la rue Daniel-Johnson. En décembre, les deux entreprises vont supprimer chacune près d’une vingtaine d’emplois.

Les employés visés par les licenciements collectifs perdront leur travail d’ici la fin de l’année sans aucune possible relocalisation. Pour les deux entreprises, il s’agit d’une réduction du nombre de salariés.

Audrey Giboulet, directrice intérimaire des communications corporatives d’Olymel, indique que l’entreprise a pris un nouveau tournant et s’est engagée dans un programme de modernisation de ses systèmes afin de répondre à ses besoins d’affaires. « Au cours des prochaines années, les multiples applications et interfaces qui ont été développées à l’interne seront progressivement redéployées vers une nouvelle plateforme technologique, puis remplacées définitivement. »

Après les négociations, Olymel a conclu une entente de services avec TCS Canada, une société de développement de logiciels qui se chargera, à compter du 14 décembre, d’assurer le soutien d’un certain nombre d’applications informatiques, a-t-elle ajouté.

Mme Giboulet explique que l’entente a été annoncée le 25 octobre et que cette nouvelle est la résultante de ces licenciements. « Cet accord entraînera la fin de l’emploi de 19 ressources TI chez Olymel après un préavis de 8 semaines, dont 7 travaillées, soit le 13 décembre prochain. Cependant, TCS Canada a offert à chacune de ces personnes un emploi à des conditions comparables à celles dont elles bénéficient chez Olymel. »

Il est à noter que le transformateur de viande Olymel vient d’annoncer le déménagement de son siège social. Près de 200 employés seront relocalisés dans les installations d’Olymel à Boucherville d’ici 2026.

Du côté de Desjardins, son porte-parole, Jean-Benoît Turcotti, fait savoir que l’institution financière compte 58 000 employés et que des ajustements au sein de l’organisation se font régulièrement parmi les différentes équipes. « L’objectif premier n’est pas de couper des postes, mais il arrive dans certaines situations que des décisions difficiles soient prises. C’est le cas de récentes annonces qui ont été faites auprès de 400 de nos collègues, principalement situés à Montréal, à Québec et à Lévis. Ces annonces touchent également 18 employés du Centre de services partagés, situé à Saint-Hyacinthe. »

Les salariés visés par le licenciement sont donc sommés de quitter prochainement leur emploi. M. Turcotti souligne que le contexte économique actuel ajoute une pression supplémentaire, ce qui amène l’institution financière à avoir une gestion saine et prudente. « Cette saine gestion nous amène à surveiller nos coûts, que ce soit par exemple de profiter de l’attrition naturelle, d’évaluer la pertinence de nos postes vacants ou encore d’avoir les espaces de bureau correspondant à la réalité du travail hybride. C’est encore plus vrai dans un contexte dans lequel nous n’avons pas encore récupéré tous les bénéfices de nos investissements massifs dans les dernières années, notamment dans les technologies, et nous devons accélérer la cadence à cet égard. »

Dans le même contexte, il est à rappeler que Supremex avait annoncé le mois dernier la fermeture de son usine basée à Saint-Hyacinthe, à savoir l’ancienne Imprimerie Dumaine. Ce sont 28 employés qui ont perdu leurs postes après cette nouvelle. L’entreprise espère pouvoir en relocaliser certains au sein des activités existantes de la société qui se trouve du côté de LaSalle, un arrondissement de Montréal.

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