3 septembre 2015 - 00:00
Des pierres tombales brisées en bordure de la Yamaska
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Des pierres tombales brisées ont été aperçues en bordure de la rivière Yamaska, derrière le ­cimetière de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, par un citoyen qui se promenait en canot.  Photo Erick Thibault

Des pierres tombales brisées ont été aperçues en bordure de la rivière Yamaska, derrière le ­cimetière de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, par un citoyen qui se promenait en canot. Photo Erick Thibault

Des pierres tombales brisées ont été aperçues en bordure de la rivière Yamaska, derrière le ­cimetière de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, par un citoyen qui se promenait en canot.  Photo Erick Thibault

Des pierres tombales brisées ont été aperçues en bordure de la rivière Yamaska, derrière le ­cimetière de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, par un citoyen qui se promenait en canot. Photo Erick Thibault

Un citoyen qui se promenait en canot a découvert un amoncellement de pierres tombales pour la plupart brisées sur la berge de la rivière Yamaska, en bordure du cimetière de la Cathédrale de

Erick Thibault, un résident de Saint-­Dominique, et son fils filaient avec leur embarcation sur la rivière Yamaska en direction est lorsqu’ils ont aperçu les ­sépultures entassées sur la rive.

« La première fois que je suis passé en canot avec mon père et mon fils [début août], nous nous disions à la blague que ce devait être des pierres tombales sur la berge. Quand je suis retourné une ­semaine plus tard, toujours en canot, je me suis rendu compte qu’il s’agissait bel et bien de pierres tombales et que ­certaines étaient tombées dans l’eau », a décrit M. Thibault

Il estime qu’environ sept sépultures se trouvaient en bordure de la berge, ­certaines cassées en morceaux. « On ­aurait dit que quelqu’un s’en était servi pour faire un feu. Certaines pierres étaient noircies et placées en rond. »

Géographe de profession, il croit que les pierres auraient pu se retrouver dans la rivière en raison d’un petit glissement de terrain.

Du côté du diocèse de Saint-Hyacinthe, on souligne qu’il n’est pas rare que des personnes se promènent non loin de la rivière sur le terrain du cimetière. « Nous avons demandé aux policiers ­d’assurer une présence plus régulière », a affirmé Daniel Lapierre, directeur du cimetière de la Cathédrale.

Il a indiqué au COURRIER qu’un ­employé avait été dépêché sur place pour évaluer ce qui devait être fait avec les pierres tombales aperçues par le citoyen.

La secrétaire du cimetière Notre-Dame-du-Rosaire, lequel est situé à l’est du ­Mausolée Ubald Lalime, a assuré ne pas avoir vu de pierres tombales près de l’eau sur son territoire.

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