26 janvier 2012 - 00:00
Il dispute sa dernière saison à Neumann University
Des portes s’ouvriront pour William Lacasse
Par: Maxime Desroches
William Lacasse, lors du match extérieur opposant son équipe, les Knights de Neumann University, aux Icers de Penn State University, le 4 janvier.

William Lacasse, lors du match extérieur opposant son équipe, les Knights de Neumann University, aux Icers de Penn State University, le 4 janvier.

William Lacasse, lors du match extérieur opposant son équipe, les Knights de Neumann University, aux Icers de Penn State University, le 4 janvier.

William Lacasse, lors du match extérieur opposant son équipe, les Knights de Neumann University, aux Icers de Penn State University, le 4 janvier.

William Lacasse reconnaît qu'il a dû prendre son courage à deux mains lorsqu'il a pris la décision, il y a maintenant quatre ans, de poursuivre ses études aux États-Unis afin de continuer dans le sport qui le passionne, le hockey.

Après tout, le jeune homme natif de Saint-Pie partait seul vers un nouvel environnement, à Buffalo State, et sa compréhension de l’anglais était, de son propre aveu, au mieux rudimentaire. Les trois premiers mois ont d’ailleurs été une période d’adaptation difficile à vivre.

Après une année passée à Buffalo, Lacasse a déménagé à Neumann University, dans l’état de la Pennsylvannie, et s’est lentement établi comme l’un des défenseurs les plus complets du circuit ECAC-West, en troisième division de la NCAA.À quelques mois de la fin de son parcours universitaire — il en est à sa saison senior —, l’étudiant en administration pose un regard positif sur son passage dans les collèges américains.« Comme joueur et comme personne, je pense avoir beaucoup progressé depuis le début de mon séjour ici. Continuer mes études était l’une de mes priorités, mais je ne voulais pas pour autant délaisser le hockey après mon passage dans le junior. J’ai trouvé le meilleur des deux mondes », relate le défenseur de 24 ans.À ses deux premières années à Neumann, Lacasse a été nommé au sein des étoiles du circuit, en plus d’obtenir une place parmi l’équipe All American en mars 2011. Reconnu pour ses aptitudes offensives, William estime avoir amélioré son jeu au point d’être devenu l’un des arrières les plus fiables de la conférence ECAC-West.« Mes entraîneurs m’ont poussé à devenir un joueur complet. Ils me font maintenant confiance tant avec l’avantage d’un homme qu’en infériorité numérique. Je passe en moyenne de 25 à 30 minutes par match sur la glace, donc j’ai toutes les chances nécessaires pour me faire valoir », précise-t-il.Les 17 points de William (4 buts, 13 mentions d’aide) en 14 matchs le placent au premier rang des pointeurs de son équipe, et de loin au sommet des défenseurs de sa conférence.

Un nouvel an inoubliable

Plus tôt ce mois-ci, le hockeyeur saint-pien a vécu une bonne dose d’émotions fortes en participant, avec son club, à une partie hors-concours contre Penn State University dans le cadre des activités suivant la Classique Héritage de la LNH, au Citizen Bank Park de Philadelphie.

Penn State grimpera en divsion 1 dès l’an prochain, mais ce sont les joueurs de Neumann, champions nationaux de division 3 en 2009, qui en ont mis plein la vue, l’emportant au compte de 6-3 devant près de 10 000 spectateurs réunis au domicile des Phillies. Des moments dont Lacasse se souviendra longtemps, d’autant plus que son père Jean-Louis avait fait le voyage.« Jouer devant une foule d’étudiants universitaires, c’est déjà un sentiment spécial. Mais ça, c’était une expérience d’une vie. Je me compte chanceux d’en avoir fait partie. »

Des options à court et moyen terme

Conscient qu’il doit déjà planifier la prochaine saison de hockey, William Lacasse en est à évaluer quels clubs professionnels, que ce soit dans la Ligue américaine, la Ligue East Coast ou même en Europe, seraient susceptibles d’être intéressés à ses services.

« C’est certain que j’ai un intérêt pour aller jouer en Suède, en Allemagne, en Autriche ou en Suisse. Ces pays ont une bonne réputation auprès des hockeyeurs. Sauf que plusieurs joueurs et entraîneurs m’ont conseillé de jouer pro en Amérique du Nord avant. Ça aide à se faire un nom auprès des équipes européennes. C’est là-dessus que je compte consacrer mes énergies à partir de mars, quand la saison se terminera en NCAA », explique-t-il.

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