Au total, ce sont plus de huit ateliers répartis sur deux journées auxquels les élèves ont participé. En plus d’être sensibilisés au rôle d’artiste et au milieu du hip-hop, ils ont été amenés à écrire les textes d’une chanson et même d’en composer la musique. Une approche nouvelle qui plonge les élèves en immersion avant de vivre leur sortie culturelle.
« Le Centre des arts Juliette-Lassonde a participé à un projet pilote avec la Place des arts et le Lincoln Education Center de New York pour voir d’autres formes de sensibilisation avec les jeunes avant d’aller voir un spectacle », mentionne Caroline Beaudreault, en expliquant cette méthode encore peu exploitée au Québec. Celle-ci fait d’ailleurs l’objet d’une étude par des chercheurs de l’UQAM et le diffuseur maskoutain avait été invité à faire partie de la première cohorte d’étude.
Une première expérience avait été vécue avec la pièce Antioche l’an dernier, mais l’exercice a été poussé encore plus loin avec Dramatik.
« C’est une formule du Lincoln Center qui mise sur l’implication de l’élève, vise à développer le côté cognitif et le fait se réaliser à travers l’expérience. Ça fait en sorte qu’un élève qui resterait passif sera toujours actif », ajoute-t-elle.
Dans le but de continuer d’innover, Mme Beaudreault mentionne que d’autres projets sont sur la table en vue de la prochaine année scolaire. « On est en train de préparer quelque chose de nouveau qui va toucher autant l’enfant qu’une troisième personne “X” qui va se joindre au projet. Ça va être magique! »