Selon M. Savard-Tremblay, les défis sont particulièrement évidents dans le dossier de la filtration de l’eau et de l’internet haute vitesse, qui touchent directement les gens dans les petites municipalités. Il y voit un problème de gestion des fonds par Ottawa. « Les villes et municipalités rurales ne devraient pas avoir à engloutir leur budget annuel dans les infrastructures municipales et toujours peiner à les développer adéquatement. Sans compter que les programmes sont élaborés sans tenir compte des besoins des municipalités d’ici, qui sont condamnées à manœuvrer rapidement dans un dédale administratif », affirme notamment le candidat bloquiste au sujet des « programmes fédéraux rigides » qui découragent plusieurs municipalités. « Je pense que le problème n’est pas tant un manque d’argent dans les programmes que la mauvaise gestion de ces sommes », poursuit-il.
La solution? « C’est à Québec que devraient revenir ces sommes. Je suis convaincu que Québec ferait de meilleurs choix pour ses municipalités, ne serait-ce que par sa réglementation plus flexible », croit M. Savard-Tremblay, confiant que le gouvernement caquiste se ferait un plaisir de gérer un nouveau pouvoir. Il promet aussi, s’il est élu, de mettre son personnel politique au service des municipalités en les appelant lorsqu’un nouveau programme dédié aux infrastructures municipales ouvrira pour les assister dans leurs démarches. Il milite également pour une baisse des taux d’intérêt pour les municipalités qui empruntent pour financer leurs projets.
« Le municipal est un gouvernement de proximité avec le citoyen. On veut arriver à donner les moyens de leurs ambitions aux municipalités », conclut Simon-Pierre Savard-Tremblay.