30 juin 2011 - 00:00
Des surplus de 2,2 M$
Par: Le Courrier

« Ces résultats témoignent de l’excellente santé financière de la municipalité. Avec une gestion serrée des dépenses dans les différents services et un contexte économique favorable, la Ville a saisi l’opportunité de contrôler sa dette en plus de dégager une marge de manoeuvre pour le fonds de roulement tout en investissant 38 M$ en immobilisations », a résumé le maire Claude Bernier en conférence de presse, le 21 juin.

L’administration municipale a soutenu que le personnel de tous les services a mis la main à la pâte afin de restreindre les dépenses de la Ville. L’ensemble des écarts s’élève à 2 321 400 $. « Il y a eu des économies dans tous les postes budgétaires », a assuré le directeur général Louis Bilodeau.À commencer par le conseil municipal qui a sabré dans ses dépenses en recherche et secrétariat, dans sa rémunération et ses bénéfices marginaux ainsi qu’en subvention aux organismes à hauteur de 107 000 $.Dans l’administration générale de la Ville, on peut observer une économie de 180 100 $ grâce à l’abolition de l’allocation de transition (81 800 $) et à des économies au niveau des salaires à la suite de la suppression d’un poste cadre au service des Finances (98 300 $).Quelque 245 000 $ ont été économisés par le secteur des matières résiduelles en raison d’un volume de matières inférieur aux prévisions et du nombre d’unités devant être desservies par la Régie intermunicipale d’Acton et des Maskoutains.La palme de l’épargne revient à la division aménagement, urbanisme et développement où 261 700 $ ont pu être mis de côté, notamment au niveau d’honoraires professionnels (52 400 $) et de différents programmes de rénovation urbaine et de restauration (95 100 $).

À pleine capacité

Le conseil municipal a résolu à l’unanimité d’injecter 2,2 M$ dans le fonds de roulement de la Ville, le portant à 15 000 000 $. Saint-Hyacinthe devient ainsi une des rares municipalités à voir son bas de laine atteindre le maximum permis par la loi, soit 20 % du budget.

Le fonds de roulement constitue une réserve qui permet de financer des immobilisations sur plusieurs années sans avoir à assumer d’intérêt.Toutes les villes utilisent cette « sacoche », mais elles ne sont pas légion à la maintenir à pleine capacité. « Il y a cinq ans à peine, le gouvernement provincial restreignait les municipalités à un fonds de roulement représentant 15 % de leur budget et la Ville de Saint-Hyacinthe a déjà atteint ce plafond », a mentionné le directeur général, Louis Bilodeau.

Remboursement d’emprunts

Au cours de l’année 2010, la Ville a réussi à dégager des sommes importantes tant du côté des revenus que des charges et a pu rembourser en tout ou en partie plusieurs projets réalisés entre 2008 et 2010 pour un total de 2 712 000 $. Ces remboursements d’emprunts temporaires ont permis d’encaisser des économies sur les intérêts de 274 600 $.

Du lot, on retrouve l’aménagement des terrasses Louis-Côté et Honoré-Mercier, l’agrandissement et la rénovation de l’édifice Gaétan-Bruneau et les travaux associés au prolongement de la rue M.O. David. De tous les projets, seul le règlement d’emprunt pour le garage municipal n’a pu être réglé en entier.

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