Sur ses panneaux de mise en garde, la Ville de Saint- Hyacinthe affirme que les algues bleu-vert sont tout simplement présentes naturellement dans les plans d’eau. On ne mentionne pas les causes de leur prolifération qui sont attribuables à l’activité humaine.
Le principal facteur contribuant à la prolifération des cyanobactéries est le surplus en phosphore, lequel peut provenir des activités agricoles, d’eaux usées domestiques, de certaines industries et de fertilisants domestiques (ex. : engrais à gazon).
L’ensoleillement, la température, le pH de l’eau ainsi que les faibles courants ou les eaux stagnantes sont aussi des facteurs à prendre en compte, bien que « moins importants », selon le ministère de l’Environnement du Québec.
En masquant les véritables enjeux de la problématique de prolifération de ces algues, cette approche ne déresponsabilise-t-elle pas la Municipalité, la communauté et le citoyen?
Richard Durand, Saint-Hyacinthe