Faniry s’est démarqué dans sa catégorie de poids chez les U18 avec des victoires à chacun de ses quatre combats, poursuivant là où il avait laissé à la fin de 2019. « Il est sur une belle lancée », a reconnu l’entraîneur du club maskoutain, Louis Graveline.
De son côté, Félix a trôné chez les U21/senior, notamment grâce à une victoire face à un nouveau venu dans sa catégorie, un Français fraîchement arrivé au Québec, qu’il a croisé en finale.
« On nous avait dit de nous méfier de lui, qu’il battait tout le monde, a indiqué M. Graveline. Mais une des qualités de Félix est qu’il n’a jamais peur d’essayer. Et il a réussi à lui passer une clé de bras pour l’emporter. »
Parmi les autres représentants du club de Saint-Hyacinthe, tous en action chez les U16, Marguerite Champagne a surmonté des retards au pointage à ses deux premiers combats avant de perdre en demi-finale. En finale pour le bronze, elle s’est inclinée au terme d’une guerre de tranchées qui a nécessité la tenue d’une prolongation. Mika Gagné était également dans la même catégorie de poids, mais a été freinée après avoir gagné un combat. Malgré des défaites à ses deux combats, Victor Gamet a pour sa part réussi à démontrer une progression sur les tatamis, a noté M. Graveline.
Alyssa Bellavance était également inscrite à cette compétition chez les U16, mais, faute d’adversaire, elle s’est résolue à se battre chez les U18 pour prendre de l’expérience. Avec un début de saison éloquent, elle a réussi à tirer son épingle du jeu à son premier duel, qu’elle a remporté, mais la différence de niveau s’est fait sentir par la suite face aux autres judokas plus expérimentées.
La Coupe Gadbois était l’avant-dernière étape de sélection en vue du championnat provincial de judo. La Coupe Louis-Page, qui aura lieu les 8 et 9 février à Jonquière, sera la dernière opportunité pour les athlètes de se qualifier.