Mercredi matin, l’identité des deux morts a été confirmée par la SQ : il s’agit d’Alain Lacombe, 53 ans, et d’André Mastai Voghel, 70 ans. Les deux hommes ont été trouvés dans un état de raideur cadavérique et un des deux corps portait des signes de violence. Les autopsies devaient être réalisées mercredi, ce qui devrait permettre d’en savoir plus sur ce qui s’est passé dans cet appartement où logeaient quatre chambreurs, dont Alain Lacombe.
Habitations Maska, qui gère depuis peu le bâtiment où s’est joué le drame, a offert sa collaboration à la SQ. « Nous sommes allés sur place [mercredi matin] après que la police eut libéré la scène. On a vu qu’il y avait un peu de sang par terre et sur quelques meubles et un pot de fleurs renversé, mais on n’a pas eu l’impression qu’il y avait eu une bataille sur place », remarque le directeur d’Habitations Maska, Jean-Claude Ladouceur.
L’immeuble a été acquis par la Ville de Saint-Hyacinthe le 6 avril.
Résident tranquille
M. Ladouceur a rencontré à quelques reprises Alain Lacombe, qu’il a décrit comme un résident qui recevait souvent de la visite, mais qui était très tranquille. « Ce n’était pas quelqu’un de bruyant. » Quant à André Mastai Voghel, il s’agissait vraisemblablement d’un visiteur, souligne M. Ladouceur.
Il répond aussi aux mauvaises langues qui ont commenté, notamment sur les réseaux sociaux, qu’ils n’étaient pas surpris de voir qu’un drame soit survenu à cet endroit. « C’est un bel appartement bien entretenu, propre et bien éclairé. Les locataires qui s’y trouvent ne sont pas problématiques et c’est très loin d’être un repaire de drogue », croit Jean-Claude Ladouceur. Il maintient aussi que les lieux demeurent très sécuritaires malgré les événements de mardi.
Au moment de mettre sous presse, aucune arrestation n’avait été faite dans ce dossier. Un homme a simplement été escorté, les menottes aux poings, pour l’éloigner de la scène mardi après-midi, indique la porte-parole de la SQ Valérie Beauchamp. Il a aussi été possible de constater que des patrouilleurs se trouvaient dans un autre appartement situé à un jet de pierre, aussi sur l’avenue Laframboise, notamment pour évacuer des animaux de compagnie avec l’aide de la Société protectrice des animaux de Drummondville. La porte-parole de la SQ n’a pas été en mesure de confirmer si cette opération était liée aux événements.
L’enquête se poursuit.