Les écoles sélectionnées sont Roméo-Forbes (Saint-Hyacinthe), aux Quatre-Vents (Saint-Jude) avec trois classes, Saint-Hugues, Saint-Marcel, Saint-Pierre (Saint-Valérien-de-Milton), des Moissons (Saint-Théodore-d’Acton) et Saint-Nazaire. Ces classes s’ajoutent aux sept déjà existantes dans les écoles Saint-Sacrement, Lafontaine, Larocque et Notre-Dame (Saint-Hyacinthe) ainsi qu’aux écoles Sacré-Cœur (Acton Vale) et Saint-Jean-Baptiste (Roxton Falls).
L’implantation a débuté en 2016, à raison d’un rythme plus modéré dans les premières années. Cette nouvelle vague d’ajouts marque certainement un « bond plus important » qu’auparavant, a confirmé la directrice des services éducatifs et de l’organisation scolaire à la CSSH, Karina St-Germain. En prenant le pouvoir en octobre 2018, la Coalition Avenir Québec avait clairement indiqué sa volonté d’étendre l’offre de maternelles quatre ans au Québec.
Malgré le changement de rythme, les grands objectifs de cette implantation restent les mêmes, a assuré Mme St-Germain, notamment de dépister et de prévenir plus tôt les différents problèmes d’apprentissage qui peuvent se manifester chez les élèves. Le principe d’offrir d’abord la maternelle quatre ans dans les milieux plus défavorisés est toujours en vigueur, même si cette définition a été élargie dans les nouvelles orientations pour englober davantage d’écoles, a-t-elle précisé.
Contraintes d’espace et de personnel?
Les écoles admissibles devaient évidemment disposer des locaux nécessaires pour pouvoir implanter ces classes, ce qui n’est pas le cas dans tous les établissements, particulièrement dans la Ville de Saint-Hyacinthe, où le manque est plus criant, a aussi précisé la directrice des services éducatifs. La demande pour l’ajout d’une école primaire est d’ailleurs toujours en cours de traitement à Québec. Puisque la commission scolaire se retrouvera l’an prochain avec neuf classes occupées de plus que ce qui était prévu au moment de soumettre les projets de construction et d’agrandissement d’écoles, elle pourra réviser ses demandes en conséquence, a ajouté Mme St-Germain.
La pénurie de main-d’œuvre qui touche le corps enseignant, comme bien d’autres types d’emplois, est aussi un enjeu pour la commission scolaire. Les effectifs sont suffisants pour la rentrée à l’automne, a assuré Mme St-Germain, mais la problématique est plus importante pour ce qui est des remplacements. Pour mieux la garnir, la commission scolaire permet par exemple aux stagiaires en enseignement de postuler pour la banque de suppléance à la fin de leur deuxième stage (sur quatre au total), a expliqué Sagette Gagnon, régisseuse aux communications. Un processus d’entrevue est alors effectué. Les détenteurs d’un baccalauréat dans un autre domaine, pourvu qu’ils détiennent une « expérience pertinente », peuvent aussi venir en renfort pour un court mandat, a-t-elle ajouté. Pour pouvoir continuer plus longtemps, il faut toutefois démontrer être en processus de compléter des études en enseignement, a précisé Mme Gagnon.
Maximum 17 par classe
À la maternelle quatre ans, une classe peut compter jusqu’à 17 élèves. Une enseignante ainsi qu’une technicienne en éducation spécialisée ou bien une éducatrice en service de garde y sont assignées. La maternelle quatre ans se veut une manière de favoriser l’égalité des chances pour tous les enfants et doit agir en complémentarité avec les services de garde éducatifs, a plaidé Karina St-Germain.
La période d’inscription se déroulera du 11 au 22 mars sur une base volontaire. Les parents intéressés pourront téléphoner au secrétariat de l’école correspondante pour inscrire leur enfant, qui doit avoir quatre ans avant le 1er octobre 2019.