Seulement deux des trois courses prévues à l’horaire ont pu avoir lieu. Celle de vendredi a été annulée en raison des fortes précipitations qui ont rendu la piste trop dangereuse.
Bertrand Godin avait réussi à obtenir la pôle position lors des qualifications du vendredi, avant que la course ne soit annulée. Sa position de tête a toutefois été maintenue pour la course du samedi, ce qui lui a permis de s’élancer sur la première ligne de la grille de départ.
Au volant de la Mygale #77 / Groupe À l’infini de l’équipe Britain West, le pilote de 56 ans a mené la course de samedi presque d’un bout à l’autre. Un bris sur sa voiture l’a cependant ralenti dans les derniers tours et la victoire lui a glissé entre les doigts. Connor Clubine l’a finalement devancé au fil d’arrivée, mais le Maskoutain a tout de même réussi à s’emparer de la 2e place.
Un scénario similaire s’est produit lors de la course de dimanche alors que Bertrand Godin a pris le contrôle de la course dès le deuxième tour. La lutte avec Connor Clubine pour la position de tête a cependant été encore plus féroce. En fin de course, un autre pépin mécanique – un dysfonctionnement de la pompe à essence – est venu compliquer la tâche au pilote de la Mygale #77. Son rival en a profité pour le dépasser à quelques tours de la fin. Malgré les enjeux mécaniques, Godin a continué de se battre et il a réussi à pousser la voiture jusqu’à sa limite pour terminer à nouveau au 2e rang.
« La voiture était vraiment survireuse, mais c’est un style que j’ai toujours apprécié quand même. Elle était très performante et ça m’a permis de livrer une bonne bataille à Connor, a commenté Bertrand Godin après la dernière course du Grand prix de Trois-Rivières. On s’est même touché lors d’un freinage, mais sans qu’il n’y ait de dommages heureusement. Mon moteur a eu de petites ratées au dernier tour et c’est dommage parce que je préparais un petit cadeau à Connor, mais je n’ai pas pu. »
Malgré une longue absence des pistes, Bertrand Godin n’en a rien laissé paraître lors de ces deux courses à Trois-Rivières. Le fait de reprendre le volant d’une monoplace l’a d’ailleurs ravi, tout comme les performances qu’il a livrées durant la fin de semaine.
« Je ne le cache pas, j’ai vécu beaucoup d’émotions lorsque j’ai remis mon casque et que j’ai pris la piste. Ça m’a rappelé d’excellents souvenirs des victoires précédentes, en 2018 et en 2019, sur le circuit de Trois-Rivières. L’équipe de Britain West Motorsports a travaillé fort pour que la voiture soit compétitive et c’est grâce à ce travail que ces performances ont été possibles. Les bagarres ont été spectaculaires grâce à des pilotes bagarreurs, mais aussi respectueux en piste », a également souligné le pilote de Saint-Hyacinthe.