Principalement parce que j’ai jusqu’à midi mercredi pour livrer cette chronique, donc l’actualité en milieu de semaine me passe un peu au-dessus de la tête. Par contre, j’apprends que Bernard Drainville sera ministre de l’Environnement… misère. Je ne sais pas ce que l’environnement a bien pu faire à François Legault pour mériter ça!

Vous trouvez que l’école se porte mieux depuis que Bernard est ministre de l’Éducation? Qu’après lui avoir confié l’avenir de nos enfants, c’est une bonne idée de lui confier l’avenir de TOUT le monde? Ah, peut-être qu’on va se mettre à vouvoyer les caribous forestiers pis les arbres.

Ben non, je blague, « on va laisser la chance au coureur », comme vous dites, hein? Parce que c’est vous qui dites ça, pas moi. J’ai toujours trouvé ça bizarre comme expression. Vous laisseriez des chances au chirurgien qui vous opère au cerveau? Je n’ai pas votre courage.

Certains diront que je dramatise avec mes grands mots. Mais peut-être que si on remplaçait le mot « environnement » par « ensemble des conditions nécessaires à la survie de l’espèce humaine », on aurait un autre discours.

Bref, vu l’enjeu, je ne sais pas pourquoi vous laissez autant de chance à des coureurs qui ne font que reculer ou, au mieux, du surplace. Et je n’ai clairement pas votre patience pour laisser encore une chance à des politiciens. Il me faut des résultats pis vite! On ne peut pas attendre que la nature fasse un remaniement elle-même. Parce qu’il n’y a pas juste les deux de pique qui vont revoler!