L’AQDR mise sur dix « droits » répartis sur quatre enjeux importants : la pauvreté, la qualité de vie, l’inclusion sociale et le développement durable. Le but avoué de ce cahier de revendications est d’obtenir au moins quelques promesses électorales des partis provinciaux d’ici le 1er octobre. « [P]our faire des actions qui porteront fruit, ce sont par des actions collectives qui feront bouger le gouvernement. Nous avons besoin de vous tous pour qu’ils nous écoutent », a lancé la présidente de l’AQDR Richelieu-Yamaska, Rosetta Bruno. Elle a rappelé que le gouvernement avait reculé sur la question de l’abolition du crédit d’impôt aux aînés grâce à la grogne populaire. « En réalité, ils sont grands parce que nous sommes à genoux, a poursuivi Mme Bruno en parlant du gouvernement. En réalité, en étant solidaires, nous savons tous quoi faire. »
Soucy à l’écoute
Présente avant l’assemblée de l’AQDR, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a décrit son parti comme un grand allié de la cause des aînés. « Lorsque j’ai pris connaissance [de l’édition spéciale du cahier de l’AQDR], j’ai pu constater qu’avec mon parti politique, la CAQ, nous avions plusieurs points en commun », a affirmé la députée, citant quelques rapprochements entre les demandes des organismes et les promesses de son parti.
Cela a certainement fait plaisir aux membres de l’AQDR d’entendre de la bouche d’une représentante du parti en avance dans les sondages qu’il y aurait davantage de soutien offert aux organismes communautaires et aux proches aidants, par exemple. Rosetta Bruno invite quand même ses membres « à aller questionner les candidats des différents partis pour les talonner, pour les faire réfléchir » d’ici les élections.
À la fin de la présentation du cahier de revendications, l’assemblée générale a eu lieu avec la présentation du plan d’action 2018-2019 et l’élection du nouveau conseil d’administration.