Cet opérateur de machinerie lourde parle de sa ville comme s’il la connaissait sous toutes ses coutures. « Moi, je suis un gars de terrain », lance-t-il pour se décrire en quelques mots.
Les rues, les trottoirs, les conduites d’aqueduc et d’égout, c’est là son domaine, et il veut faire profiter ses concitoyens de son expérience en la matière. « Les infrastructures, c’est toute ma vie. C’est aussi tout ce dont les citoyens ont besoin », fait valoir le candidat.
Âgé de 51 ans et père de deux enfants, M. Poirier est aussi trois fois grand-père. Il est le neveu du maire de La Présentation, Claude Roger, et son père, Réal Poirier, a travaillé durant une trentaine d’années à la Ville de Saint-Hyacinthe. Ce sont là deux cartes « municipales » qu’il va jouer en campagne électorale, comme le démontre son dépliant.
À sa sortie de l’école, en 1980, il entre à l’emploi du restaurant Mikes comme chef cuisinier et livreur, ce qui l’amènera à sillonner sa ville dans tous les sens. Puis, il va travailler dans la construction résidentielle, sur des chantiers d’école, va aussi gérer durant dix ans des contrats de déneigement à Montréal avant de créer ses propres entreprises, Asphalte Donald Poirier en 1997, puis Les Entreprises Donald Poirier en 2006, une affaire qu’il a vendue en 2015 pour entrer au service des Entreprises Michaudville, comme opérateur.
M. Poirier ne s’en cache pas, il ne connaît pas tout de la fonction de conseiller municipal, mais il a le goût d’apprendre et de servir les Maskoutains. « Je ne vais pas là pour le salaire. D’ailleurs, quand j’ai décidé de me présenter, je n’étais même pas au courant de combien gagnait un conseiller. »
Le projet de biométhanisation des matières organiques est un dossier qui l’intéresse beaucoup et dont lui parle souvent son jeune frère, employé municipal. Il en est de même pour le projet du tunnel Casavant, sur lequel il veut jeter un oeil s’il est élu. Dans un autre ordre d’idées, il a beaucoup apprécié le retour de la parade du Père Noël au centre-ville, en décembre. « C’est sûr que la vie change, mais c’est bien de revenir à de bonnes choses qu’on avait dans le temps à Saint-Hyacinthe », estime-t-il.
Parlant d’histoire, il veut faire en sorte que la Ville commémore, d’une manière ou d’une autre, ce qu’a accompli Paul Brodeur, fondateur d’une coopérative d’habitation dans Saint-Sacrement dans les années 1940.