La conseillère municipale Brigitte Sansoucy a surpris en votant contre le versement d’une subvention de 42 000 $ au Centre de bénévolat.
La raison évoquée? Ce n’est pas à la Ville de Saint-Hyacinthe de régler les problèmes de sous-financement des organismes de santé et de services sociaux.
Bien entendu, c’est le genre de sortie qui peut nous attirer des bosses. Son collègue Bernard Barré avec sa superbe habituelle a indiqué que le centre de bénévolat avait davantage besoin d’une claque dans le dos qu’un coup de pied au derrière.
M. Barré a raison… tout autant que Mme Sansoucy!
D’abord, il faut vraiment venir d’une autre planète pour penser que Brigitte Sansoucy pourrait être insensible aux besoins des organismes communautaires. Elle en connaît davantage sur les petites misères de ces organismes que nombre de ses collègues, pour avoir eu les deux mains dedans pendant une bonne partie de sa vie.
Ce que Bernard Barré et d’autres n’ont pas compris, c’est que le coup de pied au derrière de Mme Sansoucy n’était pas dirigé contre le centre de bénévolat, mais contre le conseil lui-même! Un conseil municipal fort de ses multiples contradictions.
Ce que la conseillère du district Saint-Sacrement voulait, c’est susciter la réflexion parmi ses pairs sur le rôle de la municipalité versus le communautaire. Pour l’instant, le discours municipal semble un peu confus, voire contradictoire.