6 juin 2013 - 00:00
Dr Éric Nadeau et Michel Fortin
Par: Le Courrier
Dr Éric Nadeau et Michel Fortin sont accompagnés de Louis Gendron, président de la Chambre de commerce.

Dr Éric Nadeau et Michel Fortin sont accompagnés de Louis Gendron, président de la Chambre de commerce.

Dr Éric Nadeau et Michel Fortin sont accompagnés de Louis Gendron, président de la Chambre de commerce.

Dr Éric Nadeau et Michel Fortin sont accompagnés de Louis Gendron, président de la Chambre de commerce.


Pour réussir en affaires, deux têtes de cochon valent mieux qu’une! C’est ce qu’on retient du témoignage de persévérance du Dr Éric Nadeau et de Michel Fortin, les grands manitous de Prevtec Microbia, une entreprise maskoutaine qui a mis au point un vaccin oral visant à prévenir la diarrhée post-sevrage chez le porc, une alternative aux antibiotiques.

Ce sont les docteurs Éric Nadeau et John Fairbrother qui ont développé le Coliprotec alors qu’ils menaient des recherches à la Faculté de Médecine vétérinaire. Le produit contribue à réduire la résistance aux antibiotiques des petits porcs tout en évitant que la maladie décime les élevages. Michel Fortin a par la suite donné des ailes à l’entreprise grâce à son expertise en développement des affaires et en financement.« Éric Nadeau et Michel Fortin mettent énormément d’efforts à l’ouvrage. Ils ont su convaincre les investisseurs de se joindre à l’entreprise. Maintenant, on parle aussi d’investisseurs internationaux et de développement sur plusieurs continents. C’est une réussite maskoutaine remarquable », a témoigné Bertrand F. Bolduc, le président du conseil d’administration de Prevtec Microbia.« Pour un nouveau produit, la recette miracle, c’est de bien s’entourer, a fait remarquer Michel Fortin. Le secret, c’est de trouver une complémentarité dans l’équipe, d’être capable d’avoir une vision commune et de bons collaborateurs. »La recette doit donner de bons résultats puisque l’entreprise développe présentement de nouveaux produits et s’apprête à offrir ses vaccins oraux aux États-Unis, en Chine et en Europe en plus de poursuivre son développement sur les marchés canadien et brésilien.Et même si l’entreprise a de quoi faire des jaloux auprès des compétiteurs, les deux hommes gardent les deux pieds sur terre.« Dans notre milieu, le compétiteur peut vite devenir un employeur. Il y a beaucoup de fusions et d’acquisitions. Alors on aime mieux garder tous nos compétiteurs comme amis », a conclu Dr Nadeau.

M-P.G.N.

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