10 Décembre 2015 - 00:00
Québec Redneck Bluegrass Project
Du folk à boire
Par: Alice De guise
Québec Redneck Bluegrass Project présentera son court-métrage La route de la soif au Zaricot le 18 décembre. Par la suite, un spectacle sera offert. Le tout débutera dès 21 h.

Québec Redneck Bluegrass Project présentera son court-métrage La route de la soif au Zaricot le 18 décembre. Par la suite, un spectacle sera offert. Le tout débutera dès 21 h.

Québec Redneck Bluegrass Project présentera son court-métrage La route de la soif au Zaricot le 18 décembre. Par la suite, un spectacle sera offert. Le tout débutera dès 21 h.

Québec Redneck Bluegrass Project présentera son court-métrage La route de la soif au Zaricot le 18 décembre. Par la suite, un spectacle sera offert. Le tout débutera dès 21 h.

Québec Redneck Bluegrass Project ­(QRBP) fait une petite tournée pour ­présenter son court-métrage La route de la soif avant de retourner à la ­chaleur, en Chine, leur pays d’accueil. Parmi les neuf salles sélectionnées, le groupe a choisi de s’arrêter au Zaricot le 18 décembre.

QRBP a une histoire bien particulière. C’est lors d’un voyage en Asie que les membres fondateurs se sont rencontrés en 2006. Le hasard fait bien les choses. Initialement, les quatre membres étaient attirés par la musique punk. Cependant, c’est le bluegrass qui les a unis un beau jour en Chine.

« Québec Redneck Bluegrass Project, ce n’est pas vraiment du bluegrass. Nous avons commencé par jouer des reprises de ce genre. QRBP, c’est plutôt du folk avec des influences bluegrass. C’est ­difficile à décrire. Un jour, quelqu’un a dit qu’on faisait du folk dans le prélart, du folk à boire. En fait, nous avons une instrumentation bluegrass : ­contrebasse, harmonica, mandoline, etc. On fait de la musique qui s’écoute bien en prenant un verre et qui donne le goût de taper du pied », ­explique Nicolas Laflamme, voix et mandoline du groupe.

C’est seulement en 2010 que le groupe est revenu en sol québécois après une tournée, entre autres, au Laos, en ­Thaïlande et en Birmanie. Même si leur musique est hors des standards ­asiatiques, lorsqu’ils sont sur scène, leur énergie est des plus contagieuses. Ils ont donc un public fidèle en Chine.

Ici, c’est différent. « Ça fait du bien de revenir au Québec. Les gens ­comprennent ce qu’on chante, c’est déjà un gros plus (rires). Les membres du groupe et moi aimons la musique parce qu’elle permet un échange avec le public. Nous aimons transmettre notre énergie positive. C’est sans doute pour cette ­raison que QRBP fonctionne bien en Asie également. Nous souhaitons faire ­circuler la musique, car elle a des effets positifs sur un grand nombre de ­personnes », souligne Nicolas.

Depuis la fin du mois de juin, tous leurs albums sont enfin disponibles sur ­plateformes numériques. Auparavant, la distribution se faisait uniquement lors des spectacles. Le groupe a donc à ­présent un distributeur officiel tout en restant indépendant. Depuis ce temps, la vente d’albums va mieux que jamais. ­QRBP se rapproche donc encore plus de son désir de circulation de la musique et de ses bienfaits. En 2016, le groupe fêtera ses 10 ans d’existence. Un quatrième ­album est en préparation et, si tout va bien, sera endisqué en 2016 également.

Au spectacle du 18 décembre, QRBP présentera le court-métrage La route de la soif, filmé en 2011 lors d’une tournée en Chine. « Nous avons terminé notre immense tournée de plus de 45 spectacles en août. Lorsqu’on fait des tournées, c’est toujours pour présenter quelque chose de nouveau au public. Cette fois, c’est notre court-métrage. Le réalisateur est un ami qui nous a suivis toute la tournée durant. Le 18, ­nous allons aussi offrir des surprises, des petites nouveautés aux gens qui ­viendront nous voir. Nous avons très hâte de venir au Zaricot. Le public est écoeurant et la bière est bonne (rires) », conclut-il.

image