24 septembre 2015 - 00:00
Du petit trot au Grand Galop pour la pédiatrie sociale
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Le fondateur du centre de pédiatrie sociale Grand Galop, David Bousquet, en compagnie de ­l’adjointe clinique, Christiane Di Lalla-Besner (à l’extrême gauche), de la pédiatre Dre Caroline Pedneault (à l’extrême droite) et des membres du conseil d’administration. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le fondateur du centre de pédiatrie sociale Grand Galop, David Bousquet, en compagnie de ­l’adjointe clinique, Christiane Di Lalla-Besner (à l’extrême gauche), de la pédiatre Dre Caroline Pedneault (à l’extrême droite) et des membres du conseil d’administration. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le fondateur du centre de pédiatrie sociale Grand Galop, David Bousquet, en compagnie de ­l’adjointe clinique, Christiane Di Lalla-Besner (à l’extrême gauche), de la pédiatre Dre Caroline Pedneault (à l’extrême droite) et des membres du conseil d’administration. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le fondateur du centre de pédiatrie sociale Grand Galop, David Bousquet, en compagnie de ­l’adjointe clinique, Christiane Di Lalla-Besner (à l’extrême gauche), de la pédiatre Dre Caroline Pedneault (à l’extrême droite) et des membres du conseil d’administration. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les jeunes issus de familles vulnérables possèdent désormais un outil de taille afin d'amorcer leur cheminement du bon pied. Le premier centre de pédiatrie

Situé au 2e étage du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, sur la rue Dessaulles, Grand Galop a officiellement ouvert ses portes le 8 septembre.

« Le centre-ville est le secteur le plus ­défavorisé de la ville. J’ai toujours pensé que pour le revitaliser, il fallait aider les gens, pas seulement améliorer l’aspect des bâtiments. L’idée d’un centre de ­pédiatrie avait commencé à germer et lorsque j’ai croisé le Dr Gilles Julien, j’ai vu que c’était cela la solution à notre ­problème, que c’était ce qu’il nous fallait pour nos enfants », a expliqué l’instigateur du projet, le conseiller municipal David Bousquet.

Il a indiqué que la pédiatrie sociale consistait en une approche axée sur les besoins de l’enfant. « Nous voulons ­favoriser leur chance de réussite et pour cela, il faut agir tôt. »

Pour le moment, deux membres ­composent l’équipe médicale du centre soit, l’adjointe clinique et travailleuse ­sociale Christiane Di Lalla-Besner ainsi que la pédiatre Caroline Pedneault, qui cumule 15 années d’expérience auprès des clientèles défavorisées.

Grand Galop, qui vise les familles ­d’enfants âgés de 0 à 12 ans et résidant au centre-ville, sera ouvert tous les mardis et bénéficiera des services de Dre Pedneault deux fois par mois.

« L’enfant est au coeur de la démarche, mais c’est le parent qui prend soin de son milieu. Il est donc important de soutenir la famille pour soutenir l’enfant. Nous voulons également simplifier l’accès aux services et regagner la confiance des ­parents qui sont parfois gênés ou conscients que leur situation est différente » a détaillé Mme Di Lalla-Besner.

« Nous visons un suivi à long terme, parce qu’il ne faut pas seulement éteindre les feux en cours, mais plutôt prendre en charge les enfants et leur famille », a ­renchéri la pédiatre Pedneault.

Selon David Bousquet, le projet a ­nécessité un investissement de 115 000 $ dont la majeure partie a été financée grâce aux subventions de la CRÉ ­Montérégie-Est (85 000 $) et de la ­Fondation Émilie-Jauron (15 000 $).

En expansion

Le Centre de pédiatrie sociale Grand ­Galop vient à peine d’ouvrir ses portes que son ­fondateur planche déjà ­sur l’ajout d’effectif et sur un éventuel ­déménagement. « L’établissement au Centre de bénévolat est temporaire, car nous visons une intégration avec le futur CPE Mafamigarde qui s’installera au centre-ville. Ce serait vraiment l’idéal pour le centre Grand ­Galop », a exprimé David Bousquet. Il espère également ajouter à ses rangs les services d’une psychoéducatrice, en plus de développer un partenariat avec un centre privé afin d’obtenir l’aide d’un ergothérapeute, d’un orthophoniste et d’un neuropsychologue dont les frais seraient assumés par la clinique de pédiatrie sociale. La clientèle peut communiquer avec le centre Grand Galop en téléphonant au 450 773-4966 poste 5.

« L’établissement au Centre de bénévolat est temporaire, car nous visons une intégration avec le futur CPE Mafamigarde qui s’installera au centre-ville. Ce serait vraiment l’idéal pour le centre Grand ­Galop », a exprimé David Bousquet.

Il espère également ajouter à ses rangs les services d’une psychoéducatrice, en plus de développer un partenariat avec un centre privé afin d’obtenir l’aide d’un ergothérapeute, d’un orthophoniste et d’un neuropsychologue dont les frais seraient assumés par la clinique de pédiatrie sociale.

La clientèle peut communiquer avec le centre Grand Galop en téléphonant au 450 773-4966 poste 5.

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