14 septembre 2017 - 00:00
Proposition du CFAES
Du vélo collectif à Saint-Hyacinthe?
Par: Olivier Dénommée
L’activité Parce que le vélo c’est collectif est l’aboutissement du troisième projet d’art communautaire militant du CFAES avec le Projet Rouage. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

L’activité Parce que le vélo c’est collectif est l’aboutissement du troisième projet d’art communautaire militant du CFAES avec le Projet Rouage. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

L’activité Parce que le vélo c’est collectif est l’aboutissement du troisième projet d’art communautaire militant du CFAES avec le Projet Rouage. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

L’activité Parce que le vélo c’est collectif est l’aboutissement du troisième projet d’art communautaire militant du CFAES avec le Projet Rouage. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Ayant pour thème Parce que le vélo c’est collectif, la brève performance présentait des membres du CFAES en train de se partager, à tour de rôle, un vélo, symbolisant le fait qu’un éventuel projet de vélos - et de tricycles pour adultes - collectifs à Saint-Hyacinthe pourrait avoir des répercussions positives dans la population maskoutaine, notamment féminine.


« Notre demande survient à un moment où les ravages de l’exclusion sociale causée par les coupures des derniers gouvernements poussent les femmes vers une précarité de plus en plus criante », indique Caroline Laplante, artiste accompagnatrice de Projet Rouage, un organisme qui collabore avec le CFAES depuis quelques années. La dizaine de participantes au projet en sont venues à la conclusion que le vélo collectif répondrait à plusieurs des besoins exprimés par la centaine de membres du Centre de femmes L’Autonomie en soiE.

Inspiration Bixi

Certains se souviennent des « p’tits bicycles jaunes » qu’on pouvait retrouver à Saint-Hyacinthe au début des années 2000, mais le projet que le CFAES a en tête s’apparente davantage à celui du Bixi à Montréal, où un abonnement pourrait être requis pour responsabiliser les usagers du service et permettre un meilleur entretien des vélos.

Par contre, le CFAES n’a pas les moyens d’implanter lui-même ce service, et fait donc appel à l’audace de la Ville et des organismes maskoutains, qui pourraient reprendre cette idée pour le bien-être de la population maskoutaine. Les membres du Centre de femmes L’Autonomie en soiE espèrent, par leurs actions, inciter les autorités à considérer ce projet.

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