Je vous dis que l’été est rentré comme une brique cette année. Ba-dang! Comme s’il voulait nous faire oublier le printemps piteux, long et morne comme un automne qui avait l’air de ne pas avoir renouvelé sa prescription de Prozac et qui commençait à nous déprimer solide. L’été l’a garroché dehors en lui disant : « Au solstice, tu décal****! »
Et après cette célébration bien païenne, nous avons eu droit à une fête nationale radieuse qui faisait changement des dernières années à regarder les feux d’artifice sous un parapluie. Une soirée bien arrosée, mais en restant au sec, c’est mieux que l’inverse.
D’ailleurs, je trouve que le thème de cette année « Un monde de traditions » a été bien respecté. On a eu droit à notre petite controverse d’avant la Saint-Jean/fête nationale/congé férié/solstice d’été, on a eu les discours, les drapeaux, les petits, les gros, les capes pis les chapeaux, la musique, les feux, les effluves et de la broue de canette dans quelques toupets jusqu’à tard dans la nuit. Ou tôt le matin selon le point de vue.
Ce sera plus tranquille la semaine prochaine. Le 1er juillet, c’est pas la même ambiance mettons. On a autre chose à faire. Comme déménager. Ou trouver n’importe quoi d’autre à faire. Entoucas, à Saint-Hyacinthe, peut-être qu’à Baie-d’Urfé ou Kirkland c’est plus hip… mais encore là, permettez-moi d’en douter.
À Queen’s Park, au cœur de Toronto dans la fière Ontario, les célébrations de la fête du Canada ont été annulées et remplacées par des accès gratuits à des attractions fédérales, parcs, musées, bibliothèques ou centre des sciences. Vous savez pourquoi ils ont fait ça? Y avait pas assez de monde pour célébrer le 1er juillet… Ah ben. Même les Canadiens font autre chose le jour de leur fête nationale.