Après avoir commandé des études indépendantes qui ont confirmé des problèmes structuraux sur le bâtiment, le comité de démolition a finalement donné son feu vert en décembre, conditionnellement à l’approbation des plans de la nouvelle construction. « On n’acceptera pas n’importe quoi. Il faudra que ça soit sur la coche », avait alors affirmé le conseiller Bernard Barré. Il ne reste maintenant plus qu’un changement de zonage à effectuer pour permettre la construction de la nouvelle résidence unifamiliale isolée.
Poules urbaines : ça s’en vient
Le règlement encadrant la garde de poules en milieu résidentiel a finalement été déposé au conseil le 1er février, amorçant ainsi le processus qui mènera à leur autorisation officielle à temps pour l’arrivée du printemps. « Cette responsabilité vient avec des obligations », a toutefois averti le maire Corbeil en parlant du respect du bien-être animal et du voisinage.
Deux semaines plus tard, à la deuxième séance du mois de février, le conseiller Donald Côté, qui est aussi agronome retraité, a réitéré son opposition au règlement, évoquant en plus la notion de biosécurité. Des éleveurs aviaires de la région s’inquiètent en effet du risque de contamination que posent les poules urbaines, a-t-il rapporté. Le conseiller Pierre Thériault, qui a voté en faveur de la résolution, a néanmoins invité les citoyens-éleveurs à être particulièrement vigilants, par exemple en évitant d’aller à la quincaillerie avec les mêmes bottes qu’ils utilisent dans leur poulailler.
Saint-Hyacinthe : ville de hockey?
La Ville de Saint-Hyacinthe tentera sa chance au concours Kraft Hockeyville 2021, le conseil ayant confirmé sa participation en février. La collectivité canadienne gagnante pourra accueillir un match pré-saison de la Ligue nationale de hockey en plus de se voir octroyer 250 000 $ à investir dans la rénovation de son aréna. Cette aide serait particulièrement la bienvenue à Saint-Hyacinthe alors que le Stade L.-P.-Gaucher est sur le point de subir une importante cure de rajeunissement évaluée à 11,65 M$.
Emprunt de 11,6 M$
Le conseil a par ailleurs déposé le 15 février le règlement d’emprunt lié à ces importants travaux de restauration. Il atteint 11,6 M$, soit la presque totalité des sommes prévues pour compléter le projet dans un horizon de cinq à sept ans. À court terme, une intervention urgente sur la toiture aura lieu en 2021 au coût de 2,2 M$, mais les détails des phases subséquentes restent à définir.
L’objectif est de ne pas utiliser la totalité du règlement d’emprunt, a indiqué le maire Corbeil, même si ce genre de projet n’est pas à l’abri d’imprévus. L’échéancier pourrait également être modulé en fonction de l’impact sur la dette municipale, a-t-il aussi rappelé, comparant la démarche à celle réalisée lors de la restauration du Marché public.
Transport en commun : gratuité prolongée
Le projet pilote sur la gratuité du transport en commun local hors des heures de pointe sera prolongé jusqu’à la fin de 2021, a statué le 15 février le conseil municipal. Initialement prévu sur une durée de deux ans, il devait se conclure le 31 mars, mais les élus ont jugé inopportun de l’arrêter durant la pandémie actuelle. Il s’agit au fond d’une « mesure de soutien à la communauté », a indiqué le maire Claude Corbeil.
S’il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives, selon lui, l’achalandage constaté a néanmoins été satisfaisant, et ce, même si la pandémie a évidemment eu un impact important sur l’utilisation de tous les types de transport en commun, particulièrement durant la première vague. Ce sera visiblement le futur conseil municipal, qui sera élu à l’automne, qui tranchera sur la suite à donner à ce projet pilote.
Antenne près des Salines : le conseil prudent
En réponse à une question écrite par un citoyen, le maire Corbeil a abordé le 15 février le projet de Vidéotron d’ériger une antenne de 50 mètres dans le parc industriel Théo-Phénix, près de la limite avec le parc Les Salines. Puisque les informations reçues de l’entreprise sont encore « incomplètes », le conseil n’est pas prêt à prendre une position officielle sur le projet, mais l’accueille tout de même « avec prudence et une certaine réserve par rapport au site » envisagé, a exprimé M. Corbeil. Les discussions avec l’entreprise se poursuivent.