Interrogé à ce sujet, le maire Claude Corbeil a indiqué qu’il « valait mieux prévenir que guérir » en procédant maintenant à cet examen plutôt que d’être forcé « d’arrêter tout durant l’excavation » si on tombait sur des éléments ayant une valeur archéologique. Le site pourrait par exemple se révéler d’intérêt en raison de l’ancienne usine de la Penman’s qui se trouvait dans ce secteur ou peut-être même d’une présence amérindienne antérieure, a ajouté le directeur général, Louis Bilodeau.
Faubourg Laframboise : ça continue!
Le conseil a autorisé en février les plans pour la construction d’une nouvelle phase au Faubourg Laframboise, développement situé à l’extrémité du boulevard du même nom, où se trouvait auparavant l’usine E.T. Corset. Cette quatrième phase prévoit l’ajout d’un bâtiment de 47 logements répartis sur quatre étages.
L’Oracle à Douville
Un autre projet immobilier est dans les cartons sur le terrain de l’ancien magasin de meubles Albany Tétrault, sur l’avenue Crémazie dans le quartier Douville. Les autorisations nécessaires sont en voie d’être adoptées par le conseil municipal pour cet immeuble de quatre étages comprenant 37 unités et du stationnement intérieur. Sur le site internet du projet, on décrit des « appartements haut de gamme » disponibles pour décembre 2021.
Projet du Groupe Maurice
Le processus visant à autoriser la construction d’une résidence pour retraités de 14 étages sur le boulevard Casavant Ouest est officiellement relancé. Le conseil a déposé ce nouveau projet à la séance du 15 février. Rappelons qu’il s’agit d’une deuxième tentative, la première ayant suscité une demande de tenue de registre de la part des résidents des environs. Cette fois, le projet ne sera plus soumis à l’approbation référendaire en raison d’une disposition légale. Le projet demeure le même, mais on a ajouté qu’il était destiné « à des personnes ayant besoin de soins » dans la description du projet.
Plus de déneigement
Le maire Corbeil a indiqué en février que le nombre de pistes multifonctionnelles entretenues par la Ville irait en augmentant dès l’an prochain. Un citoyen lui demandait si les « parcours actifs urbains » étaient censés être accessibles à l’année. « Je vous confirme que ce sera le cas à l’automne prochain », a-t-il affirmé. « Les mentalités évoluent et nous sommes de plus en plus tournés vers le transport actif et la promotion d’activités physiques », a ajouté le maire.
Digestat
La Ville a renouvelé pour une année supplémentaire le contrat passé en 2018 avec la firme Englobe pour assurer la gestion et la valorisation du digestat issu du processus de biométhanisation. Ce terreau est utilisé comme engrais agricole, mais la Ville doit fournir le service d’agronome pour que les agriculteurs acceptent de l’étendre sur leurs terres, d’où ce contrat avec Englobe. Facture annuelle : 501 600 $. La Ville paie également en sus pour le transport du digestat.
Travaux d’aqueduc
Deux interventions en lien avec des conduites d’aqueduc dans le secteur nord de la ville ont été confirmées en février. D’abord, la réhabilitation par gainage de la conduite d’aqueduc sous l’avenue Beaudry sera effectuée par l’entreprise Foraction, de Mont-Saint-Hilaire, pour 527 400 $. Ce tronçon du réseau d’aqueduc a subi plusieurs bris dans les dernières années.
Enfin, la conduite qui avait carrément cédé sous l’autoroute 20 en 2019, provoquant une entrave majeure, sera reconstruite au coût de 400 000 $ par le Groupe AllaireGince Infrastructures, de Granby. On se situe ici entre les sorties 130 et 133.