Les citoyens bientôt de retour
Le huis clos sera levé sous peu aux séances publiques du conseil municipal, a annoncé le 6 juillet le maire Claude Corbeil. La prochaine au calendrier, prévue le 3 août, sera ouverte aux citoyens pour la première fois depuis le mois de mars, alors que le Québec se mettait sur pause pour faire face à la pandémie de COVID-19. Un « protocole sanitaire » a été établi pour encadrer la participation du public. Un maximum de 20 citoyens rassemblés dans une salle adjascente à la salle du conseil seront autorisés et le port du masque sera obligatoire. Il est suggéré de s’inscrire à l’avance et il est toujours possible de continuer à transmettre ses questions à l’avance pour ceux qui préfèrent ne pas se rendre sur place.
Travaux dans l’ancien Longtest
À cette dernière séance sans public, le 6 juillet, le conseil a notamment octroyé un contrat pour des travaux de maçonnerie au 1405 Saint-Antoine, l’immeuble qui abritait auparavant le magasin Longtest. Il s’agit d’un mandat de 82 900 $ obtenu par l’entreprise Heine et Frère, de Sainte-Rosalie. L’immeuble a été acquis par la Ville en 2017 en même temps qu’une bonne partie du quadrilatère qui appartenait au Groupe Léveillé. Seul le 1405 Saint-Antoine a été conservé au moment de la démolition du reste des bâtiments pour faire place à un nouveau stationnement au centre-ville. À ce jour, « la Ville n’a pas encore défini d’orientation définitive » pour cet édifice, mais il sert actuellement de centre de jour pour les personnes itinérantes dans le contexte particulier de la COVID-19, a informé Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville.
Turbinage à la centrale T.-D.-Bouchard
La Ville a également renouvelé son entente avec l’entreprise privée qui gère la petite centrale hydroélectrique T.-D.-Bouchard, à la hauteur du barrage Penman’s, au centre-ville. Comme par le passé, l’ontarienne Algonquin Power s’engage à cesser ses activités de turbinage en été lorsque le débit de la rivière est trop faible. Plus précisément, le débit minimum à maintenir dans le « bief court-circuité » doit être de 9 m³/s, pour un débit total minimum de 12 m³/s en tenant compte du débit de démarrage de la centrale. En vertu de cette entente, la Ville s’engage à compenser 25% des pertes liées à ces arrêts. Cette somme est retranchée des redevances annuelles perçues par la Ville et qui représentent 3% des revenus bruts de la centrale. L’entente vaut pour les trois prochaines années et la période estivale est comprise entre le 1er juillet et le 7 septembre de chaque année.
Location pour le terminus d’autobus
La Ville a renouvelé les baux de location pour deux terrains où se situe le terminus d’autobus du centre-ville, au coin de Calixa-Lavallée et Mondor, appartenant respectivement à Anne-Renée Bilodeau et à Humania Assurances. La dépense pour 2020 s’élève à 4 400 $, a indiqué le service des communications, et l’entente couvre les quatre prochaines années.
Mandats externes à l’urbanisme
La Ville a fait appel cet été à des firmes de gestion pour venir en renfort de son Service de l’urbanisme. Deux contrats ont été octroyés le 6 juillet à BC2 Groupe Conseil, pour 34 500 $, et à l’entreprise Gestion électronique de Services techniques et d’inspection municipale, pour 19 000 $. Les deux mandats s’étendent sur une durée de 13 semaines à partir du 7 juillet. Dans le premier cas, il s’agit d’une « ressource temporaire » qui va supporter l’équipe en place à la Division planification dans « la réalisation de leurs nombreux dossiers », en plus de répondre aux besoins en « production de plans cartographiques », a indiqué Mme Massé. L’autre contrat de 19 000 $ permettra à la Ville de compter sur une « ressource qualifiée » à titre d’inspecteur municipal dont le mandat est « principalement l’émission de permis », a-t-elle aussi précisé. Ce besoin se fait sentir en raison de la promotion d’un inspecteur vers un autre service, d’un départ pour un congé de maternité, à la période des vacances estivales et à la période de pointe au Service de l’urbanisme. Quant à savoir si le départ de la directrice du service avait un lien avec l’octroi de ces mandats, la question est demeurée sans réponse.
Pas touche à l’avenue Guy
Une idée venant du ministère des Transports n’a clairement pas trouvé preneur à la Ville de Saint-Hyacinthe. Québec a évoqué la possibilité de fermer l’avenue Guy à l’endroit où elle traverse le boulevard Laurier Est, à Saint-Rosalie, où se trouve actuellement une ouverture dans le terre-plein. En réponse à cette proposition, le conseil s’est clairement prononcé contre « la fermeture totale ou partielle de l’avenue Guy » à cet endroit. La Ville entend plutôt « maintenir l’ouverture de terre-plein à l’intersection de l’avenue Guy, tout en améliorant la sécurité de l’intersection », indique la résolution.