26 mars 2015 - 00:00
Siège de conseiller à combler dimanche
Effervescence à Sainte-Marie-Madeleine
Par: Benoit Lapierre
La séance avortée du conseil du 19 mars, à Sainte-Marie-Madeleine, reflète le climat ambiant à la veille de l’élection partielle de dimanche. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La séance avortée du conseil du 19 mars, à Sainte-Marie-Madeleine, reflète le climat ambiant à la veille de l’élection partielle de dimanche. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La séance avortée du conseil du 19 mars, à Sainte-Marie-Madeleine, reflète le climat ambiant à la veille de l’élection partielle de dimanche. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La séance avortée du conseil du 19 mars, à Sainte-Marie-Madeleine, reflète le climat ambiant à la veille de l’élection partielle de dimanche. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Dans le tumulte qui marque la vie ­municipale à la Paroisse de Sainte-­Marie-Madeleine depuis quelques mois, c’est l’élection partielle de dimanche au siège no 3 qui retient soudainement toute l’attention dans cette ­municipalité de 2 952 habitants.

Les quelque 2 158 électeurs inscrits sur la liste électorale sont appelés à choisir qui, entre Gilles Carpentier et Yvon Le Bel,­ ­terminera le mandat de Marie-Hélène Di Tomaso, qui avait accédé au conseil aux élections de 2013. Mme Di Tomaso a démissionné au début de décembre, au plus fort du débat causé par l’affaire du garage de la rue Demers.

Gilles Carpentier bénéficie de l’appui des conseillers Jean-Guy Chassé, Daniel Choquette et Lise Cadieux, tandis que Yvon Le Bel est le favori du maire Simon Lacombe. Chose étonnante en cette veille d’élection, le maire Lacombe a convoqué ses conseillers à une séance ­extraordinaire qui devait se tenir le jeudi 19 mars, à 20 h, à la caserne des ­pompiers. Un seul point, qui ne requérait aucune décision, figurait à l’ordre du jour : « demande de plusieurs citoyens pour une rencontre officielle avec les membres du conseil municipal ».

Le moment venu, une trentaine de ­citoyens se sont pointés à la caserne, mais du côté des conseillers, seuls Patrice ­Barbot et Chantal Bernatchez avaient ­répondu à l’appel du maire Lacombe. En l’absence des trois autres et en raison du siège vacant, le quorum n’a pu être ­atteint. De façon officielle, aucune séance du conseil n’a donc eu lieu à Sainte-­Marie-Madeleine le 19 mars, outre une rencontre informelle entre quelques ­citoyens et trois membres du conseil. « On va commencer, on ouvrira la séance quand les autres seront là. Je suis prêt à répondre sans détour aux questions de l’auditoire concernant la municipalité. Ce n’est pas une mise en scène », a soutenu le maire Lacombe.

La discussion s’est ensuite engagée ­lentement sur divers sujets – le ­fonctionnement du service des incendies, le ­désordre aux séances du conseil, par exemple -, mais le maire Lacombe n’a ­jamais pu ouvrir la séance.

Le candidat Yvon Le Bel, qui a assisté à cette rencontre, a qualifié de « déplorable » le fait que trois conseillers – ceux qui soutiennent son adversaire – ne se soient pas rendus à la réunion. « Quand on est conseiller, on se doit de représenter les citoyens. Carpentier aurait pu être là lui aussi. Moi, ce qui m’inquiète, c’est que ces gens-là veulent prendre le contrôle du conseil », soutient-il.

Gilles Carpentier croit quant à lui que cette séance spéciale n’était qu’une manoeuvre du maire Lacombe pour faire mal paraître ses alliés au conseil. « C’était prémédité, ça avait été préparé le mardi d’avant au ­restaurant de l’aéroport », affirme-t-il. Quant aux attaques dont il fait l’objet dans un ­pamphlet distribué par M. Lebel, il n’en a pas fait cas. « Les gens sont capables de faire la part des choses », estime-t-il.

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