Ce projet ne peut pas être envisagé comme les autres. Une église occupe toujours une place centrale dans le développement d’une communauté et Saint- Thomas-d’Aquin ne fait pas exception. En tant qu’entreprise maskoutaine, le Groupe Marcil est fier de s’impliquer activement dans son milieu. C’est pourquoi, lorsque nous avons appris que l’édifice et son terrain étaient à vendre, nous avons voulu faire partie de la solution.
La situation des églises au Québec est complexe. Elles font partie de notre patrimoine, elles témoignent de notre histoire. Toutefois, aujourd’hui, leur entretien représente un défi, souvent onéreux, pour l’institution catholique. Collectivement, nous devons trouver des moyens de revitaliser ces sites, d’assurer leur pérennité et de leur donner une vocation utile à la communauté. Cela passe-til par la conservation d’un lieu de culte, par l’intégration de services publics, d’espaces institutionnels ou encore par du développement résidentiel considérant la pénurie de logements? Il est encore trop tôt pour le dire. Une chose est certaine : une solution doit être trouvée. Le Groupe Marcil croit fermement que l’esprit d’innovation maskoutain peut contribuer à l’élaboration d’un modèle où la conservation de notre patrimoine religieux profite à tous.
Je tiens à le réaffirmer : nous n’avons pas signé d’entente contractuelle sur ce terrain dans une perspective de rendement économique. Nous sommes des passionnés d’immobilier et d’urbanisme et nous sommes fiers de contribuer à la construction et au développement de Saint-Hyacinthe. Il reste encore bien des étapes à franchir, et c’est pourquoi nous nous engageons à mener ce projet en concertation avec tous les acteurs du milieu ainsi qu’avec les citoyens intéressés par l’avenir de ce site.
Nous prendrons le temps de bien faire les choses, car ce projet illustre notre désir de redonner à notre milieu, qui nous a tant donné.
Anthony Marcil, président du Groupe Marcil