10 novembre 2016 - 00:00
ELA Gyro Canada a le vent dans les pales
Par: Jean-Luc Lorry
Le vent relatif est l’unique force qui fait tourner en vol la pale horizontale d’un autogire. L’aéronef est propulsé par un moteur situé à l’arrière du cockpit.

Le vent relatif est l’unique force qui fait tourner en vol la pale horizontale d’un autogire. L’aéronef est propulsé par un moteur situé à l’arrière du cockpit.

Le vent relatif est l’unique force qui fait tourner en vol la pale horizontale d’un autogire. L’aéronef est propulsé par un moteur situé à l’arrière du cockpit.

Le vent relatif est l’unique force qui fait tourner en vol la pale horizontale d’un autogire. L’aéronef est propulsé par un moteur situé à l’arrière du cockpit.

Yves Pontbriand, chef instructeur de l’entreprise ELA Gyro Canada. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Yves Pontbriand, chef instructeur de l’entreprise ELA Gyro Canada. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Depuis 2012, l’entreprise ELA Gyro Canada commercialise des autogires, un aéronef biplace de petite taille qui ressemble à un hélicoptère.


Installée à l’aéroport de Saint-Hyacinthe, ELA Gyro Canada importe ce type d’engin volant de la compagnie espagnole, ELA Aviation.

« L’autogire est propulsé par un moteur Rotax 914 Turbo qui développe 115 HP permettant d’atteindre une vitesse de croisière de 100 à 160 kilomètres/heure », décrit Yves Pontbriand, chef instructeur d’ELA Gyro Canada.

Contrairement à un hélicoptère, la pale horizontale de l’autogire n’est pas entrainée par un moteur durant le vol, mais uniquement par la force du vent relatif (mouvement relatif de l’air par rapport à l’appareil).

Toutefois, au décollage, on utilise un moteur pour entrainer la pale à atteindre une vitesse de rotation de 220 tours par minute. « Pour avoir une portance comme celle d’un avion, celle-ci doit atteindre une vitesse de rotation de 300 tours par minute (obtenue grâce à la propulsion de l’appareil) », précise M. Pontbriand.

L’autonomie en vol est de cinq à sept heures. « Advenant une panne de moteur, l’autogire demeure en autorotation ce qui permet un atterrissage en douceur », mentionne ce pilote chevronné.
Dernièrement, l’entreprise a présenté et fait la démonstration d’un modèle équipé d’un cockpit pouvant être fermé et d’un chauffe-cabine.

Le modèle ELA 10 Eclipse dispose d’une coque en fibre de carbone au design futuriste. Cet appareil pèse 275 kg et peut ainsi être facilement déplacé.

Pour s’offrir ce modèle permettant de voler été comme hiver, il faut débourser environ 100 000 $.

Popularité

Selon M. Pontbriand, l’autogire est présent en sol québécois depuis environ six ans.

« Je pense que ce type d’aéronef va gagner en popularité au Québec puisque l’autogire peut voler par vents forts. C’est l’un des appareils les plus stables dans le monde de l’aviation », indique-t-il.

Sa conjointe Brigitte Laporte est également une adepte des sports aériens. « Elle a été une des premières femmes à piloter un autogire au Canada. »

En plus de commercialiser des autogires, ELA Gyro Canada offre des cours de pilotage et des forfaits découvertes.

En qualité d’instructeur, M. Pontbriand précise que pour piloter ce genre d’aéronef cela prend une licence spécialisée en autogire qui s’obtient au terme d’une formation de 45 heures. 

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