1 décembre 2016 - 00:00
Émile et Fanny s’invitent au Zaricot
Par: Olivier Dénommée
En 2017, Fanny Bloom compte se mettre en mode exploration, notamment avec une résidence d’écriture avec Gilles Vigneault et une session avec ses amis de La Patère rose. Par contre, le retour du trio n’est pas à l’ordre du jour. Photo Christine Grosjean

En 2017, Fanny Bloom compte se mettre en mode exploration, notamment avec une résidence d’écriture avec Gilles Vigneault et une session avec ses amis de La Patère rose. Par contre, le retour du trio n’est pas à l’ordre du jour. Photo Christine Grosjean

En 2017, Fanny Bloom compte se mettre en mode exploration, notamment avec une résidence d’écriture avec Gilles Vigneault et une session avec ses amis de La Patère rose. Par contre, le retour du trio n’est pas à l’ordre du jour. Photo Christine Grosjean

En 2017, Fanny Bloom compte se mettre en mode exploration, notamment avec une résidence d’écriture avec Gilles Vigneault et une session avec ses amis de La Patère rose. Par contre, le retour du trio n’est pas à l’ordre du jour. Photo Christine Grosjean

Émile Bilodeau espère que pour son premier passage au Zaricot, le public appréciera assez sa performance pour exiger un rappel. « Ça serait le fun », commente-t-il en riant.   Photo courtoisie

Émile Bilodeau espère que pour son premier passage au Zaricot, le public appréciera assez sa performance pour exiger un rappel. « Ça serait le fun », commente-t-il en riant. Photo courtoisie

Le mois de décembre s’annonce plutôt occupé au Zaricot, qui propose encore quelques beaux spectacles. Parmi ceux-ci, deux artistes de l’étiquette Grosse Boîte (la petite sœur francophone de Dare to Care) y seront de passage : Émile Bilodeau le 3 décembre et Fanny Bloom le 10.


Émile Bilodeau

Le Longueuillois de 20 ans fait des vagues avec sa musique folk au propos désinvolte que constitue son premier album studio, Rites de passage. Lancé le 7 octobre, ce premier effort présente une voix immédiatement reconnaissable. « On me compare souvent à Bernard Adamus, qui n’a peut-être pas une voix à tout casser, mais qui a de bons textes. C’est un peu lui qui m’a montré que je pouvais garder ma voix et rester moi-même », explique le jeune auteur-compositeur-interprète qui profite d’un buzz positif, notamment grâce à son extrait « J’en ai plein mon cass ». « Ce sont des chansons qui sont parties de moi, et entendre les gens les chanter avec moi en spectacle, c’est beau à entendre! », mentionne celui qui peut dorénavant se permettre de jouer en format full band, avec un claviériste, un bassiste et une drummer : d’autres « flos » dans la vingtaine, selon Émile Bilodeau.

En plein momentum depuis la sortie de Rites de passage, le jeune artiste ne manque pas d’idées pour de nouvelles compositions. Compte-t-il rester dans le même créneau folk avec des touches rock et blues? « L’avantage de mon genre musical, c’est que je peux me revirer sur un 10 cennes. Je me donne cette liberté », résume celui qui reconnaît quand même prendre en considération les musiciens avec qui il joue pour son nouveau matériel.

Pour la première fois en spectacle à Saint-Hyacinthe, le bébé de Grosse Boîte pense que son spectacle peut s’adresser à toute la famille. « J’ai peut-être des textes juvéniles, mais je pense que tout le monde a déjà été jeune et peut s’y reconnaître. » Il sera de passage au Zaricot le samedi 3 décembre à 20 h.

Fanny Bloom

La Sherbrookoise Fanny Bloom n’était pas venue à Saint-Hyacinthe depuis son premier album, en 2012. Pour son retour au Zaricot, elle fait les choses en grand. « Ce spectacle est monté au quart de tour. C’est une proposition plus théâtrale, avec un metteur en scène qui m’a aidée. Chaque seconde est calculée, ce qui laisse peu de place à l’improvisation », explique la chanteuse. Après avoir été membre de La Patère rose, puis accompagnée d’autres musiciens dans sa carrière solo, elle était rendue ailleurs dans sa démarche. « Ça faisait longtemps que je voulais jouer en solo pour vrai, et mon soundman m’a convaincue de faire un album aussi. » Cet album, c’est l’homonyme Fanny Bloom, paru ce printemps, où on entend essentiellement que la chanteuse s’accompagnant au piano. 

En spectacle, la formule est « intimiste et captivante », autant auditivement que visuellement, selon Fanny Bloom qui fait en quelque sorte une rétrospective de sa carrière, remontant jusqu’à La Patère rose, en plus de quelques reprises. « C’est vraiment le spectacle dont je suis le plus fière, qui rejoint plus de gens que jamais », estime-t-elle. Elle sera au Zaricot le samedi 10 décembre, à 21 h.

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