14 mai 2015 - 00:00
Émile Proulx-Cloutier, dans son habitat naturel
Par: Maxime Prévost Durand
Émile Proulx-Cloutier s’arrêtera à Saint-­Hyacinthe pour la première fois en deux ans de tournée le 21 mai au Centre des arts Juliette-Lassonde.

Émile Proulx-Cloutier s’arrêtera à Saint-­Hyacinthe pour la première fois en deux ans de tournée le 21 mai au Centre des arts Juliette-Lassonde.

Émile Proulx-Cloutier s’arrêtera à Saint-­Hyacinthe pour la première fois en deux ans de tournée le 21 mai au Centre des arts Juliette-Lassonde.

Émile Proulx-Cloutier s’arrêtera à Saint-­Hyacinthe pour la première fois en deux ans de tournée le 21 mai au Centre des arts Juliette-Lassonde.

Il y a déjà plus de deux ans qu’Émile Proulx-Cloutier roule sa bosse sur les différentes scènes partout au Québec. Le compteur affiche près de 100 spectacles pour promouvoir

Comme il faut s’y attendre, un concert d’Émile Proulx-Cloutier, également comédien et réalisateur, se veut théâtral. « Théâtral dans sa livraison, spécifie-t-il. Je ne me déguise pas et je ne change pas ma voix. »

Ses chansons sont toutes de petites histoires, racontées par différents personnages. « J’essaie que les images entrent dans la tête des spectateurs. »

Si le rendu d’Aimer les monstres a été­ ­accueilli favorablement par la critique dès sa sortie, c’est sur scène que le projet prend tout son sens, croit l’auteur-­compositeur-interprète. « Très tôt, les ­diffuseurs ont compris que la vraie ­incarnation du projet se passe sur scène. C’est là que se déroule le vrai voyage. »

Le chanteur, aussi connu pour son ­travail en tant que comédien dans Toute la vérité et 30 vies, s’arrêtera pour la toute première fois à Saint-Hyacinthe jeudi prochain, le 21 mai, à l’Espace Rona du Centre des arts Juliette-Lassonde.

Il est le premier surpris de se retrouver encore sur scène, près de deux ans après le début de la tournée. « Je ne pouvais pas espérer faire autant de spectacles ­pendant deux ans, ça dépasse mes ­attentes. »

Chaque soir où il monte sur scène, ­plusieurs personnes dans l’assistance ne sont pas familières avec sa musique. « Environ la moitié ou les deux tiers de la salle ne connaissent pas ma musique en général, reconnaît-il. J’aime ça parce que les gens ont une écoute attentive et ils plongent dans les histoires. Ça me touche de voir qu’il y a encore des gens qui ont envie d’essayer et de prendre des risques en allant voir des spectacles. »

En plus des neuf chansons parues sur son unique album, quelques autres ­inédites ont été greffées sur scène, « pour élargir le spectre du spectacle ».

À quand la suite?

Malgré les titres inédits, le deuxième ­album d’Émile Proulx-Cloutier ne sera pas pour tout de suite. Entre ses ­différents projets, le chanteur laisse ­jaillir l’inspiration et ne se donne pas de date butoir pour mener à terme cette ­prochaine réalisation.

« La boîte à idées est toujours ouverte et le calepin est toujours à portée de main. Il y a quelques affaires en chantier », ­avoue-t-il.

Pendant ce temps, Émile Proulx-­Cloutier a lancé le 8 mai le documentaire Le plancher des vaches, qu’il a réalisé avec sa conjointe Anaïs Barbeau-­Lavalette. On y suit trois adolescents qui apprennent les rudiments de l’agriculture pendant qu’ils terminent leurs études secondaires dans une « maison familiale rurale ».

On pourra également le retrouver au petit écran dès l’automne dans la ­nouvelle série télévisée Boomerang.

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