Avant de nous projeter dans une prochaine année remplie de promesses et d’incertitudes, il est toujours de mise de jeter un dernier regard sur l’année qui s’achève. Ce n’est pas pour être masochiste, on vous rassure.
Que faut-il retenir de l’année 2016 dans la grande région de Saint-Hyacinthe? Un paquet de bonnes et de moins bonnes choses si vous voulez notre avis.
Permettez-nous de passer rapidement sur les mauvaises, question de faire mentir tous ceux qui croient que nous nous délectons du malheur des autres et de la communauté. Rien n’est plus faux, mais notre mission consiste à rapporter les nouvelles, non à les inventer et à les qualifier.
Les moins bonnes nouvelles que nous espérons oublier rapidement tournent bien entendu autour des déboires de notre usine d’épuration des eaux, avec l’avis d’ébullition de mai, le flushgate de juin et la baignade forcée des élèves de Polytechnique en visite à l’usine en novembre.
Au niveau économique, l’annonce de la cessation des activités principales de l’usine Olymel de Saint-Hyacinthe a fait mal, très mal. On pourra mesurer l’ampleur de cette perte en 2017.
C’est dommage, car dans l’ensemble l’année 2016 ne semblait pas si mauvaise au niveau économique avec un tas de nouvelles plutôt réjouissantes. Pensons entre autres aux projets mis de l’avant par Sterinova, Jefo, Beauward, Robin, etc.
On a aussi beaucoup fait état toute l’année durant des tentatives désespérées de la Ville de Saint-Hyacinthe et du maire Claude Corbeil pour obtenir des subventions pour la mise en œuvre du centre de congrès. Un certain quotidien montréalais a même fait des rapprochements faciles entre notre maire, le grand patron de Beauward et le Parti libéral du Québec. La subvention n’est jamais venue, mais Saint-Hyacinthe a pris un risque que nous espérons tous calculé en se lançant tout de même dans l’aventure.
C’est donc en 2016 que la relance du tourisme d’affaires a véritablement pris son envol avec la mise en chantier du centre de congrès et de son hôtel de luxe. Et pas n’importe quel hôtel. On vous rappelle que c’est un Sheraton qui aura la tâche de nous faire oublier les dernières années de misère de l’Hôtel des Seigneurs. Assez facile, non?
Si cette subvention nous a échappé, ce qui était assez prévisible, d’autres subventions nous sont tombées dessus telle une manne inattendue.
En début d’année, nous avons eu la surprise d’apprendre que le gouvernement du Québec allongeait 22,1 millions de dollars de plus pour soutenir la phase II de l’usine de biométhanisation.
Puis, il y a quelques semaines à peine, c’est une subvention potentielle de 45,3 M$ qu’on nous annonçait pour agrandir et réaménager l’urgence de l’hôpital Honoré-Mercier. Rien de moins.
Tout cela mis ensemble, c’est près de 70 M$ de subventions que l’année 2016 nous aura apportés. Il est difficile dans ce contexte d’affirmer que le gouvernement du Québec n’a pas fait sa juste part pour répondre aux aspirations des Maskoutains et des Maskoutaines.
Parlant d’aspirations, de souhaits et de désirs, nous n’en manquons pas pour l’année 2017. Cela fera d’ailleurs l’objet de notre premier éditorial de l’année, le 5 janvier. Nous dresserons alors la liste des dossiers à surveiller, au cours des 12 prochains mois, en y ajoutant peut-être quelques prédictions et souhaits au passage, selon l’inspiration du moment.
Mais d’ici là, nous mettrons la touche finale au palmarès des nouvelles régionales de l’année 2016, un top 10 maison avant de tourner définitivement la page sur 2016 et d’embrasser goulûment une année 2017 que nous nous souhaitons bonne, heureuse et fructueuse.
Au plaisir de vous revoir et de vous informer en 2017.