17 février 2022 - 07:00
En attendant le retour des compétitions
Par: Maxime Prévost Durand
La directrice générale de Gymnaska-Voltigeurs, Nancy Houle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La directrice générale de Gymnaska-Voltigeurs, Nancy Houle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’entraîneuse-chef du Club de patinage de vitesse de Saint-Hyacinthe, Amélie Godin. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

L’entraîneuse-chef du Club de patinage de vitesse de Saint-Hyacinthe, Amélie Godin. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Tandis que les matchs peuvent reprendre depuis lundi pour de nombreux sportifs, comme au hockey et à la ringuette, d’autres athlètes dont la discipline fonctionne sous forme de compétitions attendent leur tour alors que celles-ci pourront recommencer seulement à compter du 28 février. Heureusement, leur saison ne semble pas compromise complètement.

Un coup de sonde auprès du club de gymnastique Gymnaska-Voltigeurs et du Club de patinage de vitesse de Saint-Hyacinthe (CPVSH) permet d’entrevoir une fin de saison avec quelques compétitions, après la longue pause des deux derniers mois. Une source de motivation pour ces jeunes, qui ont pu reprendre l’entraînement au début février.

« Ça va être un calendrier très chargé en entraînements et en compétitions », mentionne Amélie Godin, entraîneuse-chef du CPVSH.

Dès les annonces du gouvernement, la Fédération de patinage de vitesse du Québec a rebrassé son calendrier pour s’assurer que ses athlètes allaient pouvoir se mesurer entre eux dès qu’il le sera permis. Pour compenser l’absence de compétitions des dernières semaines, la saison a été prolongée jusqu’à la mi-avril. Un baume, s’il en est un, pour ces athlètes qui n’ont pas pu rivaliser en janvier et en février, une période habituellement riche en compétitions pour cette discipline.

« On a perdu de grosses compétitions de classement, surtout pour les athlètes plus vieux qui espéraient se classer pour des compétitions nationales », souligne Mme Godin.

« L’annulation des Jeux du Québec a fait très mal aussi. Beaucoup d’athlètes étaient très motivés par ça », poursuit-elle, soulignant par la même occasion son admiration pour leur résilience et leur persévérance durant la pandémie.

Le début de saison avait pourtant été fort encourageant, mais un pas de recul a été observé avec cette nouvelle pause. « Quand tout a fermé en décembre, on venait de se passer le commentaire chez les entraîneurs qu’on avait rattrapé tout le retard des deux dernières années avec les athlètes », raconte Amélie Godin.

Même si le club a offert des entraînements virtuels pendant que le sport était à l’arrêt, le retour sur la glace a eu un effet bénéfique pour les patineurs. « Le conditionnement physique est là, mais ce qui manque en ce moment, c’est le coup de patin, la technique sur la glace et les tactiques de course [parce qu’ils ne pouvaient pas s’entraîner sur la glace]. »

Le retour à l’entraînement de groupe a aussi été salutaire chez Gymnaska- Voltigeurs. « Ça aide beaucoup, soutient la directrice générale du club, Nancy Houle. On pouvait continuer à faire des cours privés et les jeunes aimaient quand même ça, mais ça les motive plus d’être en groupe et de s’encourager. On essaie de repartir à la normale. On espère que ça ne s’arrêtera pas de nouveau. »

Cela dit, « notre saison normale de compétitions est scrap », se désole Mme Houle, qui était pourtant remplie d’espoir en début de saison.

Un comité de relance a néanmoins été formé par la Fédération québécoise de gymnastique pour que des compétitions puissent être tenues d’ici la fin de la saison. Tout n’était pas encore fixé en début de semaine, mais Gymnaska-Voltigeurs semblait optimiste que ses membres puissent à tout le moins disputer une dernière compétition. Ils avaient pu participer à une première épreuve à l’automne.

Des compétitions de fin d’année devraient donc avoir lieu quand même, mais elles mettront l’accent davantage sur la participation que sur les standards à atteindre, « pour finir l’année en beauté », explique Nancy Houle.

Le club maskoutain doit lui-même tenir une compétition de sports de trampoline de niveau provincial et national à la fin mars, selon ce qui est dans les plans.

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