« Cela signifie la paralysie du moteur de son développement économique, soit l’agroalimentaire. Il ne lui resterait que la possibilité d’épuiser la très faible banque de terrains vacants et sujets à contraintes et de requalifier certains sites, lorsqu’abandonnés et revendus, ce qui est plutôt hypothétique. Sans nouveaux terrains à offrir, la MRC et la Ville perdront de belles opportunités plombant de façon sérieuse le développement économique de la région pour les prochaines années. Rappelons que la Ville s’est portée propriétaire de l’emplacement depuis 2006 et 2009 à des fins industrielles. […] Tous les acteurs du milieu s’attendent à ce que ces terrains soient éventuellement développés à des fins industrielles. […] Le refus de la demande obligerait Exceldor à établir sa nouvelle usine dans une autre région du Québec. Quel sort attend les 250 employés de l’usine de Saint-Damase dans le scénario d’un déménagement dans une autre MRC? », demande-t-on à la CPTAQ.
Dans l’orientation préliminaire laissant entrevoir un rejet de la demande, ces arguments n’ont pas semblé trop émouvoir la CPTAQ.
« La Commission ne met pas en cause l’importance de voir s’implanter un tel projet générateur de retombées économiques et d’emplois. Toutefois, la région de la Montérégie bénéficie d’une qualité exceptionnelle des terres et des conditions climatiques avantageuses au Québec. Il s’agit d’une particularité régionale très spécifique qui exige une plus grande vigilance de la protection des terres de cette région connue comme étant l’une des plus belles au Québec. »