23 octobre 2014 - 00:00
Sports équestres
En Colombie-Britannique pour devenir un meilleur cavalier
Par: Maxime Prévost Durand
Le Maskoutain Jérémie Rompré a passé deux étés en Colombie-Britannique dans le but de parfaire ses habiletés en tant que cavalier. Photo Courtoisie

Le Maskoutain Jérémie Rompré a passé deux étés en Colombie-Britannique dans le but de parfaire ses habiletés en tant que cavalier. Photo Courtoisie

Le Maskoutain Jérémie Rompré a passé deux étés en Colombie-Britannique dans le but de parfaire ses habiletés en tant que cavalier. Photo Courtoisie

Le Maskoutain Jérémie Rompré a passé deux étés en Colombie-Britannique dans le but de parfaire ses habiletés en tant que cavalier. Photo Courtoisie

Jérémie Rompré, même s’il n’est âgé que de 16 ans, jouit déjà de plusieurs expériences notables dans le monde des sports équestres, ayant notamment participé à trois reprises aux Jeux équestres du Québec. Ces deux dernières saisons, il a pu vivre des expériences uniques en se rendant en Colombie-Britannique dans le but de devenir un cavalier plus complet.

Le Maskoutain a été accueilli à bras ouverts chez Fairway Farm, une écurie située à Langley, à une heure de Vancouver. Le but de son séjour dans l’Ouest n’était pas de participer au plus de compétitions possible, mais plutôt d’acquérir de l’expérience comme cavalier.

« Mon but principal était de m’améliorer en tant que cavalier. Je voulais améliorer mes compétences, ma posture, la façon que je monte les chevaux, explique Jérémie, un cavalier reconnu « espoir » par la Fédération équestre du Québec. Pour y arriver, il faut monter le plus de chevaux différents pour savoir comment s’adapter à chacune des montures. »

Ainsi, chaque jour, il pouvait monter jusqu’à six chevaux différents, des chevaux des clients de Fairway Farm ou encore des chevaux en réhabilitation. « Plus tu en fais, plus tu es constant et relaxe. Je suis beaucoup moins stressé. Je sais davantage quoi faire lorsque certaines situations arrivent, raconte le jeune homme. Il faut que tu comprennes ce que tu es en train de faire. Dans les niveaux plus bas, tu n’as qu’à guider ton cheval vers le saut et souvent, c’est lui qui va faire la job. Mais plus tu montes, plus tu as des responsabilités. »

Il avait connu passablement de succès avec son cheval, Jacob, lorsqu’il était plus jeune. Ensemble, ils se sont rendus jusqu’à compétitionner chez les 1,20 m, en saut d’obstacles. Mais le cheval ne pouvait pas aller à un niveau supérieur. « Si Jérémie voulait continuer, raconte sa mère, Isabelle Bergeron, ça prenait un cheval de [niveau] 1,30 m ou 1,40 m. » Et un cheval de ce calibre peut coûter dans les 100 000 $, ajoute-t-elle. Comme la dépense est plus qu’importante, « il fallait que Jérémie puisse évoluer en tant que cavalier pour développer ses qualités. »

Et l’expérience vécue à Langley lui a permis de constater cette évolution souhaitée, entre autres grâce à une clinique avec l’ancien Olympien Will Simpson. Il a aussi eu la chance de monter un cheval de calibre 1,50 m. « C’est fou la puissance qui sort du cheval! », se remémore-t-il.

L’expérience Grand Prix

Au cours de son séjour en Colombie-Britannique lors des deux derniers étés, Jérémie a eu l’occasion de participer à certains concours de saut d’obstacles avec des chevaux de clients de Fairway Farm. Il a récolté plusieurs rubans, terminant pratiquement toujours dans le top 10 et allant chercher quelques podiums.

Chaque fois, il était en compétition dans les classes de 1,10 m ou 1,15 m (la hauteur des sauts). Les professionnels sautent quant à eux, à titre d’exemple, dans des classes de 1,40 m et 1,50 m.

Sa plus belle expérience, il l’a vécue sur un parcours professionnel justement, sur le site de compétition de Thunderbird, l’un des plus réputés endroits pour pratiquer le sport équestre au Canada. « Le matin de la compétition, les organisateurs ont décidé de tenir la compétition de 1,10 m dans un ring Grand Prix, un gros parcours où les pros performent. C’est très rare qu’il y ait une compétition de 1,10 m dans un ring Grand Prix. C’est tellement grand, là tu peux laisser aller ton cheval. J’ai même gagné cette épreuve », se souvient-il, les étoiles encore dans les yeux.

De retour au Québec pour la rentrée scolaire, Jérémie poursuit son apprentissage en pratiquant chaque semaine chez Octopus Garden, à Calixa-Lavallée, avec l’entraîneur Nicolas-Xavier Bélanger.

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