« La situation est pire que l’an dernier à pareille date, mais il ne faut pas oublier que nous sommes un centre de services scolaire en croissance, alors j’ai besoin de plus de personnel cette année », a expliqué la directrice du service des ressources humaines du CSSSH, Chantal Langelier.
À titre d’exemple, le nombre d’éducateurs en services de garde est passé de 410 à 420. En date du 21 août, il en manquait 241 sur les 420. C’est donc dire que 57 % des postes étaient à pourvoir. L’an dernier, à pareille date, il en manquait 212 sur 410. La proportion de postes à pourvoir, soit 52 %, était donc semblable.
Portrait des postes vacants
Pour ce qui est des techniciens en service de garde, le nombre nécessaire est de 33 et il en manquait 4 à recruter, soit 12 %, le 21 août. À cette date, les besoins étaient semblables du côté des enseignants au primaire. Ce sont 24 qui devaient encore être trouvés sur 171, soit 14 %. Les besoins étaient plus marqués pour les postes d’enseignants au secondaire. Le service des ressources humaines du CSSSH était à la recherche de 33 enseignants de ce niveau sur 127, soit un manque à combler de 26 %. Mentionnons qu’en date du 21 août, 39 enseignants sans brevet devaient se retrouver devant les classes à la rentrée. « Il y avait de fortes chances que ça arrive, car les enseignants avec un brevet sont une denrée rare », a affirmé Mme Langelier.
Pour ce qui est des techniciens en éducation spécialisée (TES), la situation était encore sous contrôle avec 14 % des postes à pourvoir, soit 43 sur 303. De façon globale, sur plus de 3000 postes au sein du CSSSH, environ 20 %, sont vacants.
Solutions envisagées
Pour le moment, le service des ressources humaines rencontre chaque candidat duquel elle reçoit un curriculum vitae, et ce, peu importe le moment de l’année. Des blitz de recrutement ont aussi eu lieu le 17 août pour le personnel de soutien et les 21 et 22 août pour les enseignants. Pour ces derniers, d’autres journées sont à venir les 28 et 30 août, alors que les candidats pour les postes de personnel de soutien sont attendus les 27 et 29 août. Pour une deuxième année consécutive, une journée sera organisée en partenariat avec Saint-Hyacinthe Technopole pour le recrutement de personnes issues de l’immigration. Elle se tiendra le 31 août.
Si des postes restent à pourvoir lors de la rentrée, la principale solution sera d’utiliser l’équipe-école pour répondre aux besoins. Par exemple, des enseignants ou du personnel de soutien pourraient travailler au service de garde le midi. Cela est possible grâce à une entente avec le Syndicat de l’enseignement Val-Maska permise pour une deuxième année consécutive par le ministère de l’Éducation.
« Nous ne croyons pas avoir une école plus en détresse qu’une autre en raison de ce fonctionnement. Pour le moment, les écoles n’affichent pas non plus elles-mêmes leurs postes, mais ça pourrait se faire en dernier recours », a mentionné la directrice du service des ressources humaines.
Au besoin, les postes seront pourvus par ordre de priorité.
« Nous avons beaucoup d’efforts à faire pour doter tous nos postes, mais nous croyons que nous allons y arriver. Une chance aussi que nous avons des équipes dans les milieux qui contribuent », a conclu Chantal Langelier.