6 août 2015 - 00:00
Futur Centre des congrès
Entente de principe avec Beauward
Par: Benoit Lapierre
Le futur centre de congrès municipal et l’hôtel qui le desservira seront construits sur un ­emplacement jouxtant les Galeries St-Hyacinthe, propriété des Centres d’achats Beauward. Photothèque | Le Courrier ©

Le futur centre de congrès municipal et l’hôtel qui le desservira seront construits sur un ­emplacement jouxtant les Galeries St-Hyacinthe, propriété des Centres d’achats Beauward. Photothèque | Le Courrier ©

Le futur centre de congrès municipal et l’hôtel qui le desservira seront construits sur un ­emplacement jouxtant les Galeries St-Hyacinthe, propriété des Centres d’achats Beauward. Photothèque | Le Courrier ©

Le futur centre de congrès municipal et l’hôtel qui le desservira seront construits sur un ­emplacement jouxtant les Galeries St-Hyacinthe, propriété des Centres d’achats Beauward. Photothèque | Le Courrier ©

Le conseil municipal a approuvé lundi les termes d’un projet d’entente avec la firme Les Centres d’achats Beauward au sujet de la réalisation conjointe d’un Centre des congrès avec hôtel à ­proximité de l’autoroute 20.

Cet accord de principe coïncide avec le lancement, par la Ville, d’un appel de ­propositions pour le choix de l’équipe d’architectes et d’ingénieurs qui réalisera les plans et devis du centre des congrès municipal et du complexe hôtelier voisin. Un avis public à ce sujet a paru dans ­l’édition du COURRIER du 30 juillet.

Le libellé de cet avis donne à penser que la Ville agira comme maître d’oeuvre à l’égard de ce projet à frais partagés, ce qui n’est pas complètement vrai, ni ­complètement faux. Au point de presse qui a suivi la séance du conseil, le ­directeur général de la Ville de Saint-­Hyacinthe, Louis Bilodeau, a indiqué que tant la Ville que son partenaire Beauward souhaitaient fonctionner avec le même groupe de professionnels afin que les deux bâtiments soient de même facture. « Il faut en arriver à un concept qui soit harmonieux, et pour cela, la partie privée a accepté de jouer le jeu de l’appel d’offres public », a-t-il expliqué.

Bien que les deux éléments du projet fassent l’objet d’un seul et même appel de propositions, les bureaux qui ­souhaitent soumissionner devront se procurer deux documents, l’un pour le centre des congrès et l’autre, pour l’hôtel. Lorsque la Ville aura ouvert ses ­soumissions et choisi ses professionnels, Beauward procédera de la même façon pour le projet d’hôtel. Si Beauward arrête son choix sur le même consortium que celui retenu par la Ville, notamment en raison du prix, le résultat souhaité sera atteint et l’exercice sera terminé. Sinon, Beauward pourrait recourir à une « clause suspensive » prévue à l’entente et ­demander un nouvel appel d’offres, à moins que des négociations avec le groupe choisi par la Ville règlent le ­problème.

Pour le moment, la Ville refuse de rendre public le contenu du projet ­d’entente avec Beauward qui a été adopté par le conseil, notamment parce qu’il doit aussi être approuvé par le ministère des Affaires municipales et de ­l’Occupation du territoire et qu’il n’y a encore rien de signé avec le partenaire, a argumenté Louis Bilodeau.

Par ailleurs, la Ville a confirmé notre manchette du 23 juillet à l’effet que son objectif était d’inaugurer le nouveau complexe à l’automne 2017, sur un ­emplacement jouxtant les Galeries St-Hyacinthe, propriété de Beauward. La Ville doit injecter 23 millions $ dans la construction du centre des congrès, ­tandis que l’investissement de Beauward dans le projet d’un hôtel haut de gamme de 200 chambres a été chiffré à 15 millions $. « Plus de 100 événements d’envergure réunissant environ 75 000 congressistes par an sont ­attendus dans un avenir ­rapproché », annonce le maire Claude Corbeil dans un ­communiqué qui a été diffusé après la séance du conseil de lundi.

Louis Bilodeau a indiqué qu’une clause de l’entente de principe prévoit que le projet global survivra même s’il advenait que Marc Bibeau se départisse de ­l’entreprise Les Centres d’achats Beauward.

La Ville estime que depuis la fermeture de l’Hôtel des Seigneurs et de son centre des congrès, survenu en décembre 2013, Saint-Hyacinthe essuie des pertes de 15 millions $ par an en retombées ­directes et indirectes dans le tourisme d’affaires.

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