19 septembre 2013 - 00:00
La Ville et les conventions collectives
Entente de trois ans pour les cols bleus
Par: Le Courrier
Les 130 employés cols bleus, dont 60 permanents, profiteront de bonifications salariales de 2 % pour l'année 2012, de 2,5 % pour 2013 et de 2,5 % en 2014.

Les 130 employés cols bleus, dont 60 permanents, profiteront de bonifications salariales de 2 % pour l'année 2012, de 2,5 % pour 2013 et de 2,5 % en 2014.

Les 130 employés cols bleus, dont 60 permanents, profiteront de bonifications salariales de 2 % pour l'année 2012, de 2,5 % pour 2013 et de 2,5 % en 2014.

Les 130 employés cols bleus, dont 60 permanents, profiteront de bonifications salariales de 2 % pour l'année 2012, de 2,5 % pour 2013 et de 2,5 % en 2014.

Sans faire la moindre concession dans l'épineux dossier du régime de retraire, les employés cols bleus de la Ville de Saint-Hyacinthe viennent d'obtenir le renouvellement de leur convention collective, mais la trêve avec l'employeur sera de courte durée.

L’entente de principe qui a été approuvée lundi par le conseil municipal ne porte que sur une période de trois ans, alors que les précédents contrats de travail des cols bleus s’échelonnaient sur cinq ans. Seules les années 2012, 2013 et 2014 sont couvertes par la nouvelle convention, ce qui signifie que dans 15 mois à peine, ce groupe de syndiqués se retrouvera à nouveau dans l’obligation de négocier un nouvel accord.

Affiliés au Syndicat canadien de la Fonction publique, les 130 employés cols bleus, dont 60 permanents, profiteront de bonifications salariales de 2 % pour l’année 2012, de 2,5 % pour 2013 et de 2,5 % en 2014, ce qui est très près des hausses qu’ils avaient obtenues dans la convention collective 2007-2011. Ils sont arrivés à ce résultat après 27 séances de négociation. « C’est une bonne entente, chacun y a gagné, notamment sur les clauses normatives », a indiqué le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, Louis Bilodeau.Mais au moment où les élus se sont penchés sur l’accord à intervenir avec les cols bleus, le conseiller Alain Leclerc a fait scintiller un feu rouge. Il a signalé que le régime de retraite des employés municipaux était devenu un gouffre dans lequel la Ville engloutit périodiquement des sommes colossales, toujours obtenues par règlement d’emprunt. « Sans en faire un enjeu électoral, je vous dis que c’est un dossier important, qui touche votre compte de taxes », a-t-il lancé à l’auditoire.Il a rappelé que la Ville, sans jamais toucher aux surplus que le fonds de retraite a parfois générés, dont 5 millions $ en 2000, avait dû y injecter un million en 2004, un autre million en 2005, puis 2 millions $ en 2007. Malgré cela, l’évaluation de rendement qui sera déposée le 30 septembre pour les années 2010, 2011 et 2012 fera état d’un déficit actuariel de 11,6 millions $, a-t-il signalé.M. Leclerc, qui siège à la commission de retraite de la Ville, estime que le conseil a commis une erreur monumentale en 2010 en autorisant, sans y être obligée, une dépense de 3,8 millions $ pour « revaloriser » le régime et en faire un régime à « salaire final », c’est-à-dire axé sur le salaire des trois dernières années de service. Il s’agissait auparavant d’un régime de type « carrière », dans lequel toutes les années de service étaient considérées pour établir la rente.Il avoue que la grève des heures supplémentaires déclenchée cet été par les cols bleus est une stratégie qui a fonctionné puisque les élus ont craint le recours à la grève générale à la veille des élections.L’entente de principe avait déjà été entérinée par les cols bleus dans une proportion de 71,4 %. Quant aux 64 employés cols blancs (CSD), ils ont récemment rejeté à 89 % les offres patronales et, dans leur cas, les chances qu’un règlement survienne avant les élections sont devenues très minces. Dans le cas des pompiers, rien ne sera réglé avant 2014, prévoit Louis Bilodeau.

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