Vraiment, je ne comprends pas l’engouement pour ces sangsues au sang bleu, dont la famille au revenu annuel de 250 millions de dollars a reçu l’an dernier une substantielle augmentation de « salaire » pour les aider à finir leurs petites rénos à Buckingham Palace et s’acheter deux hélicoptères.
Pendant ce temps, il en coûte annuellement 75 millions de beaux dollars du Dominion aux contribuables canadiens pour entretenir les symboles monarchiques, la Gouverneure générale, sa clique et leurs claques, jusqu’au service de thé en porcelaine qu’on utilise exclusivement pour les royales visites, dont celle-ci, assortie d’une facture collective de 1,2 million $ pour qu’un monarque milliardaire vivant aux crochets des États du Commonwealth viennent lire un p’tit texte sur la crise du logement, le coût de la vie et l’importance de saines dépenses publiques. Cette réunion aurait définitivement pu se faire par Zoom.
Bon prince, je reconnais au lointain Roé un meilleur français que ses représentants d’ici, PM et GG compris, et que cette visite était surtout un message pour l’autre Roé autoproclamé, Cheetos Premier, qui rêve de faire du Canada un 51e État.
Le message de Mark Carney était limpide : « Moé pis le Roé, on est les boss icitte. R’garde su’ nos piasses, y a ma signature pis sa majesté de face. »
Mais pour que Trump comprenne, encore faut-il qu’il y ait des dessins et que ça passe à FOX après ses p’tits bonhommes. Faque entre toé pis moé pis le Roé, cette visite n’aura peut-être servi à Charles qu’à s’acheter un autre hélicoptère.