La CPTAQ a autorisé l’aménagement d’un chemin d’accès et la construction de conduites d’aqueduc et d’égout sur une parcelle de 1000 mètres carrés en zone agricole, mais sous certaines conditions. Cette autorisation n’entraînera aucune conséquence sur les activités agricoles existantes et sur le développement des activités agricoles des lots avoisinants, a conclu la CPTAQ.
La Ville devra réaliser ces travaux sur une période maximale de cinq ans. Rappelons qu’elle a vendu le terrain à Exceldor au prix de 457 093 $ au printemps 2024. Selon l’acte notarié, l’entreprise devra aussi commencer les travaux de construction de son usine avant le 1er avril 2029, sans quoi la Ville pourra récupérer son terrain.
La superficie qui a fait l’objet de la demande à la CPTAQ dépasse l’espace nécessaire pour aménager la nouvelle rue. Entre autres, les conditions ont pour objectif d’assurer le retour à l’agriculture pour la superficie qui excède le chemin d’accès. Les travaux d’implantation et de construction des conduites sur cette partie devront être faits sous la supervision d’un agronome. Le sol arable devra être conservé pour servir lors du réaménagement et devra recouvrir les conduites d’au moins 1,6 mètre. Cette superficie devra être cultivée.
Dans son jugement rendu à l’automne 2021, la CPTAQ avait rejeté la possibilité de prolonger la rue Charles-Gilbert afin de dissuader Saint-Hyacinthe d’espérer tout autre agrandissement du parc industriel Olivier-Chalifoux. La Ville avait dû réviser ses plans pour permettre un accès au terrain industriel. L’administration municipale envisage désormais d’aménager une voie d’accès à partir de l’avenue Bérard en traversant un terrain vacant appartenant à la Ville, et en zone industrielle, afin de relier les nouvelles installations au parc industriel Olivier-Chalifoux.
À la séance du conseil municipal du 7 octobre, les élus ont accordé le contrat de services professionnels en ingénierie pour planifier le détournement du cours d’eau Roma-Côté et l’aménagement du chemin d’accès. La firme FNX-INNOV a obtenu le contrat qui représente une dépense de 96 168,81 $. C’est cette firme qui aura, notamment, le mandat de communiquer avec les différentes instances, dont le ministère de l’Environnement.
Saint-Hyacinthe a remis le projet dans son programme triennal d’immobilisations, adopté au début du mois d’octobre, et a réservé une somme de 1 160 000 $ en 2026.