27 août 2020 - 13:38
Arts visuels
Expression va de l’avant avec une nouvelle programmation
Par: Maxime Prévost Durand
Malgré la crise des derniers mois, Expression s’en tire plutôt bien grâce au soutien continu des instances gouvernementales, se réjouit le directeur général et artistique du centre d’exposition maskoutain, Marcel Blouin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Malgré la crise des derniers mois, Expression s’en tire plutôt bien grâce au soutien continu des instances gouvernementales, se réjouit le directeur général et artistique du centre d’exposition maskoutain, Marcel Blouin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Signe que la vie reprend un cours un peu plus normal, Expression, centre d’exposition de Saint-Hyacinthe a dévoilé dans les derniers jours sa programmation 2020-21 en vue de la nouvelle saison. « Ensuite, on se croise les doigts », lance le directeur général et artistique d’Expression, Marcel Blouin.

Une exposition sera présentée à l’automne et une autre prendra l’affiche à l’hiver, tandis que la triennale ORANGE, l’événement d’art actuel sera de retour pour une 7e édition à l’été 2021 dans une formule revisitée (voir autre texte).

L’exposition collective Rencontre avec l’autre soi-même, rassemblant des œuvres vidéo et des installations d’artistes émergents d’origines diverses (naakita feldman-kiss, Julie Lequin et Bogdan Stoica), ouvrira la saison du 19 septembre au 20 décembre, puis Devenir la photographie – 2015-2020, de Chuck Samuels, suivra du 23 janvier au 25 avril. Cette dernière sera une exposition double avec Plein Sud, centre d’exposition en art actuel à Longueuil.

Il s’agit là de la programmation régulière qu’avait déjà prévue Expression avant la pandémie. Une exposition de l’artiste Jamelie Hassan, qui devait se tenir ce printemps, est quant à elle toujours en suspens et sera reportée à une date à déterminer.

Rouvert au public depuis la fin juin, avec la prolongation de l’exposition Étrange familiarité de Cynthia Dinan-Mitchell, Expression s’en sort plutôt bien jusqu’ici dans les circonstances, se réjouit Marcel Blouin.

« Ça se passe assez bien [jusqu’à maintenant]. Au niveau des instances gouvernementales, on continue d’avoir du soutien. Ce sont plus les artistes qui en souffrent parce qu’ils voient des projets être annulés », affirme-t-il.

Même si l’achalandage est un peu plus faible qu’à l’habitude, des visiteurs continuent de faire un arrêt culturel au centre d’exposition situé au-dessus du 1555 Marché public, indique-t-il. Un circuit à sens unique a été créé pour éviter que les gens se croisent.

Quelques points d’interrogation

Comment se dérouleront les vernissages des nouvelles expositions? Les activités scolaires auront-elles lieu comme prévu? Quelques points d’interrogation demeurent bien présents pour Expression à l’approche de la prochaine saison.

« On est en train de préparer des trousses pédagogiques. S’il y a moins d’écoles qui viennent, elles vont pouvoir utiliser les trousses en classe concernant l’exposition qui sera en cours », mentionne Marcel Blouin.

Quant aux vernissages, il évalue présentement comme ceux-ci pourront être tenus. Ce sera peut-être en deux temps ou trois temps, réfléchit-il. Il attend de recevoir de la Société des musées du Québec la procédure à appliquer pour calculer le nombre de personnes que pourrait accueillir Expression, en respect des normes sanitaires, lors de telles activités, qui rassemblent habituellement plus de gens.

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