Je m’en confesse, je n’avais pas mis les pieds à l’intérieur du centre multisports C.-A.-Gauvin avant samedi passé. J’avais été à même d’apprécier quelques clichés pris lors de l’inauguration de novembre 2014 et d’admirer son allure extérieure depuis ce temps à force de passer devant, sans plus.
Samedi, j’ai fait le tour du propriétaire comme on dit, puisque je le suis autant que vous en tant que contribuable maskoutain. Et j’ai été charmé.
J’oserais même ajouter estomaqué, ce qui n’est pas peu dire dans mon cas.
Vraiment, la Ville de Saint-Hyacinthe peut s’enorgueillir d’offrir à sa population et à ses athlètes amateurs et de haut niveau des installations de si grande qualité. Nous sommes à des années-lumière de ce qui existait auparavant pour la pratique de la gymnastique, de la boxe, du judo et de l’haltérophilie. Ceux qui se souviennent particulièrement des conditions qui prévalaient dans l’ancien centre culturel pour la pratique du judo et de l’haltérophilie vont certainement acquiescer. On se souviendra également d’une chronique assassine de Pierre Foglia qui avait comparé, à juste titre, les locaux de la Machine Rouge à une véritable boite de sardines.
Cela dit, les moqueries sont chose du passé. Ce centre multisports semble être une réussite totale et se comparer avantageusement à ce qui existe (si de telles infrastructures existent) dans des municipalités de plus grande envergure que la nôtre.
C’est encore plus hallucinant de penser que ce centre est le fruit de la reconversion d’un aréna qui avait mauvaise mine, et non d’une construction pure et simple.
Bon, je persiste à penser que Saint-Hyacinthe n’aurait pas dû céder la gestion de ses glaces au secteur privé, à part celle du stade L.-P. Gaucher, mais on me dira que c’était le prix à payer pour s’offrir un équipement d’une telle qualité, du moins aussi rapidement.
Il y a sans doute matière à discussion sur ce point. Ce qui ne se discute pas cependant, c’est l’impact positif d’un tel équipement de loisirs chez nos jeunes.