« Ça n’a pas été une belle période, je vous avoue, a reconnu la présidente Josée Dubé, lorsque jointe par LE COURRIER. Par contre, est-ce que tout le possible a été fait? Je crois que oui. »
Même si elle reconnaît qu’« aucun décès n’est acceptable », Mme Dubé estime que la première vague a été plus difficile à traverser que la deuxième en raison des nombreux bouleversements occasionnés, bien qu’elle ait touché moins d’usagers. « Ça avait été plus difficile d’avancer, il y avait plus d’inconnu et on avait moins de réponses », a-t-elle souligné. À son sens, l’Hôtel-Dieu « était prêt » à faire face à la deuxième vague.
Un compte rendu était transmis chaque semaine au Comité des usagers et les responsables n’ont pas hésité à « interpeller » les gestionnaires du CHSLD avec des questions et des préoccupations lors de leurs rencontres hebdomadaires, a soutenu Mme Dubé. « On ne pouvait que poser des questions [puisqu’on ne pouvait pas être sur place]. Est-ce qu’on a toujours eu des réponses? Les gens ont fait leur possible. […] Dans le quotidien, il fallait trouver des solutions à chaque situation. »
L’enjeu le plus important de cette deuxième vague a été celui de la main-d’œuvre. « On a tellement de bons employés, mais on n’en a pas assez », s’est-elle désolée. En ce sens, le fait que les proches aidants aient pu continuer de visiter les résidents aura été bénéfique, croit-elle. « Ce qui est important, c’est qu’on apprenne de ça et que ça se vérifie dans les décisions qui viennent par la suite », conclut Mme Dubé.