30 Décembre 2021 - 07:00
Familles maskoutaines (51) – Les Houle
Par: Le Courrier
Georges-Étienne Houle finissant du Séminaire
de Saint-Hyacinthe en 1935-1936. Photo Collection Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001/17

Georges-Étienne Houle finissant du Séminaire de Saint-Hyacinthe en 1935-1936. Photo Collection Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH001/17

Les Houle occupent la 51 e position des familles maskoutaines. Selon l’institut de la statistique du Québec, ils sont au 80 e rang des 1000 premiers noms de famille au Québec.

Le dictionnaire généalogique des familles du Québec ne comporte aucune inscription sous le nom de Houle. En fait, l’ancêtre serait Louis Houde, un maçon originaire de Manou, dans le Perche en France. Il s’est marié en 1655 à Québec à Madeleine Boucher, dans la maison de son beau-père. Après avoir vécu à Château-Richer, on les retrouve par la suite dans la paroisse Sainte-Famille de l’île d’Orléans. Le couple va donner naissance à 14 enfants.

JEAN-MARIE HOULE

Le premier acte inscrit au registre de la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Hyacinthe est celui du mariage de Jean-Marie Would, fils de Jacques Would et de Marie Morice, à Charlotte Landirand, fille de Jean-Baptiste Landirand et de Véronique Lacroix, mariage célébré le 4 février 1782. Fait à noter, l’église était récente puisque construite en 1780. Une recherche déroutante puisqu’on retrouve ce Jean-Marie sous le nom de Would, de Houl ou de Houle, et inscrit aussi parfois sous le prénom de Claude. Quant à Charlotte, elle est inscrite sous Landirand, Landyrand, Landiran ou Languirand. Jean-Marie est décédé le 16 mars 1799, à l’âge de 45 ans, et Charlotte le 24 décembre 1810, à l’âge de 48 ans. Tous les deux sont inhumés à Saint-Hyacinthe.

PIERRE HOULE ET MME FÉLIX HOULE

Dans les archives du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe, on trouve des publicités pour des Houle, marchands de chaussures. Le 3 octobre 1862, on voit une annonce de Pierre Houle, magasin de chaussures qui publie « M. P. Houle […] prend la liberté de leur annoncer qu’il a transporté son établissement dans la nouvelle maison qu’il vient d’acquérir au coin de la Place du Marché, vis-à-vis MM. Préfontaine & Laliberté […]. »

Toujours dans le même journal, on trouve en 1892 et 1893 de multiples annonces pour le « Magasin de chaussures Mde Felix Houle, situé au 41 rue Saint-François, Place du Marché. » Le 14 décembre 1893, le journal publie un avis du Magasin Bazar où on lit : « […] nous vendrons aussi le stock de chaussures provenant de la faillite de Madame Houle. » Selon mes recherches, il s’agirait de madame Delphina Gosselin qui a épousé le 6 octobre 1873, à la cathédrale de Saint-Hyacinthe, Félix Houle, cordonnier de cette paroisse, fils de feu Louis Houle, en son vivant cordonnier résidant à Saint-Dominique, et d’Angèle Audet dit Lapointe.

GEORGES-ÉTIENNE HOULE

Né et baptisé à Saint-Nazaire-d’Acton, le 12 juin 1917, il est l’aîné des dix enfants vivants de Donat Houle, cultivateur, et de Bernadette Benoit. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1929 à 1936 et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1936 à 1940. Ordonné prêtre par M gr Arthur Douville le 18 mai 1940, il est professeur de sciences naturelles et d’histoire au Séminaire de 1940 à 1953 et chargé de cours à l’École normale secondaire de Montréal en 1950.

Il est vicaire à Saint-Mathieu-de-Beloeil de 1953 à 1956, à McMasterville de 1956 à 1957 et à Cowansville de 1957 à 1958. Il est ensuite curé de la paroisse Sainte-Jeanne d’Arc de Stanbridge-Est de 1958 à 1962 et curé fondateur de Saint-Fabien de Farnham de 1962 à 1986. Il décède en poste le 14 décembre 1983, à l’âge de 66 ans, et est inhumé au cimetière de Saint-Nazaire-d’Acton où ont également été inhumés ses deux frères abbés, Philippe (1920-2003) et Adélard (1926-2003).

À suivre : Les Cadorette

Daniel Girouard, membre du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe

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