Le 26 septembre, près de 200 personnes ont participé à l’inauguration officielle. « Les grands chantiers envisagés par notre Ville voient le jour, même s’il faut parfois faire preuve de grande patience, a lancé d’emblée le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard. Nous sommes extrêmement fiers d’offrir ce lieu commun, inspirant et rassembleur à toute la population. Cette bibliothèque est un cadeau unique pour toutes les générations. Nous vous invitons à vous l’approprier. »
Le grand public, quant à lui, devra attendre le 29 septembre à 14 h pour découvrir les nouvelles installations. Pendant une semaine, une variété d’activités sera proposée pour faire découvrir les différents aspects de la bibliothèque.
La Ville a profité de l’occasion pour rendre hommage aux personnalités maskoutaines qui ont marqué l’histoire de la bibliothèque, soit le fondateur Jean Locas, le grand donateur Théophile-Alexis St-Germain – qui a donné son nom à l’institution – et la première bibliothécaire Pauline Archambault.
« Les plus belles réalisations sont celles portées par tout un milieu dont la vitalité ne se dément pas au fil du temps. La bibliothèque n’a jamais cessé d’évoluer, s’ajustant aux nouvelles réalités et aux besoins de la société, s’arrimant comme elle pouvait aux nouvelles technologies, maintenant un équilibre entre mémoire et modernité, entre savoir et détente. Cette évolution nécessitait depuis longtemps de nouveaux espaces pour qu’elle se déploie à la hauteur de ses ambitions », a poursuivi la présidente de Bibliothèques Saint-Hyacinthe, Caroline Robert.
CHEMIN DE CROIX
Le maire de Saint-Hyacinthe reconnaît que la construction de la nouvelle bibliothèque a été parsemée d’embûches. Selon l’échéancier initial, la Ville devait obtenir les clés de l’établissement en mai 2022, mais l’entrepreneur général Construction Bâtiments Québec a demandé plusieurs reports. « La COVID-19 a ajouté son lot de défis dans le chantier de la bibliothèque, comme les retards de chantier, d’importants délais d’approvisionnement et l’augmentation marquée des coûts, mais nous avons réussi. »
Le contrat de construction initial, octroyé au printemps 2021, s’élevait à 17 665 908 $, à quelques millions près du règlement d’emprunt contracté par la Ville de Saint-Hyacinthe à l’automne 2020, soit 14,8 M$. C’est finalement une facture de 19 049 224,99 $ qui a été remise à l’administration municipale de la part de l’entrepreneur. En incluant les différentes dépenses liées à l’acquisition du terrain, au renforcement du sol, aux services professionnels, au déménagement et au mobilier, la bibliothèque devrait coûter à la Ville de Saint-Hyacinthe, au minimum, environ 30,5 M$.
Une campagne des grands donateurs a permis de récolter 755 000 $ auprès de la communauté d’affaires de Saint-Hyacinthe. De son côté, Bibliothèques Saint-Hyacinthe a mis la main sur une subvention de 1,6 M$ du gouvernement du Québec afin de couvrir une portion des frais pour l’aménagement intérieur.
Rappelons que l’inauguration de la bibliothèque est la première étape du pôle culturel qui englobera la transformation de l’église Notre-Dame-du-Rosaire et du monastère des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang. À terme, le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe sera déménagé dans le monastère et le centre d’exposition Expression sera relocalisé dans l’église avec le musée régional.
