24 Décembre 2015 - 00:00
Signature du registre
Feu vert au centre des congrès
Par: Jean-Luc Lorry
La greffière de la Ville de Saint-Hyacinthe, Hélène Beauchesne, a annoncé le nombre de signatures au registre, une procédure pour autoriser un emprunt de plus de 23 M$ destinés au financement d’un centre de congrès. Photo Martin Grenier | Le Courrier ©

La greffière de la Ville de Saint-Hyacinthe, Hélène Beauchesne, a annoncé le nombre de signatures au registre, une procédure pour autoriser un emprunt de plus de 23 M$ destinés au financement d’un centre de congrès. Photo Martin Grenier | Le Courrier ©

La greffière de la Ville de Saint-Hyacinthe, Hélène Beauchesne, a annoncé le nombre de signatures au registre, une procédure pour autoriser un emprunt de plus de 23 M$ destinés au financement d’un centre de congrès. Photo Martin Grenier | Le Courrier ©

La greffière de la Ville de Saint-Hyacinthe, Hélène Beauchesne, a annoncé le nombre de signatures au registre, une procédure pour autoriser un emprunt de plus de 23 M$ destinés au financement d’un centre de congrès. Photo Martin Grenier | Le Courrier ©

Finalement, la Ville ne tiendra pas de référendum dans le dossier de construction du centre de congrès ­municipal. Jeudi dernier, 227 citoyens se sont déplacés à l’hôtel de ville pour inscrire leur nom au registre alors que 768 signatures étaient requises pour bloquer le projet.

La municipalité peut ainsi aller de l’avant dans un emprunt de 23 675 000 M$ qui sera destiné à financer la future ­bâtisse dont le coût est estimé à plus de 25 M$.

Le 17 décembre à 19 h 05 précise, heure du dévoilement du résultat du registre par la greffière Hélène Beauchesne, peu de représentants de la municipalité étaient sur place.

Seulement le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, accompagné de la directrice des communications, Brigitte Massé, étaient présents dans la salle du conseil municipal.

« Il avait été convenu que les conseillers recevraient le résultat par courriel, a ­indiqué le maire Claude Corbeil. Quant à moi, j’ai dû quitter l’hôtel de ville plus tôt pour me rendre à une activité agricole. »

Trois tables avaient été installées dans la salle des Arts qui est adjacente à celle du conseil municipal. « Je comprends que 227 personnes habiles à voter ont signé le registre. Mais je réalise aussi qu’une très grande majorité de citoyens souscrivent à ce projet de centre de congrès et nous incitent à continuer », a commenté Louis Bilodeau.

« Pour nous, ce n’est pas une victoire, mais plutôt une bonne nouvelle au ­bénéfice de la collectivité maskoutaine puisque l’on parle de développement ­économique », a-t-il poursuivi.

Travaux en avril

Pour le maire Corbeil, la table est mise pour respecter l’échéancier annoncé à la population.

« À partir de maintenant, tous les jours comptent. Nous avons l’opportunité de relancer l’économie et de faire travailler le monde de chez nous. Nous voulons commencer à creuser dès le mois d’avril », a indiqué M. Corbeil.

Pour le futur centre de congrès, le ­premier magistrat prévoit un achalandage annuel de 300 000 personnes, dont 75 000 congressistes qui participeront à plus de 100 activités.

« Nos prévisions financières tiennent la route. Je suis convaincu que notre centre des congrès sera rentable », a assuré Claude Corbeil.

Dans les prochains mois, la Ville et son partenaire d’affaires pour la partie hôtelière, les Centres d’achats Beauward, dévoileront le nom de la bannière qui sera retenue pour l’hôtel. L’inauguration du centre de congrès est prévue à l’automne 2017.

image